Doriel consulte une psychanalyste car il est persuadé d'être hanté par un diccouk, un génie malfaisant. Au fil des séances, du récit de Doriel et des notes de la psychanalyste, Doriel progresse laborieusement dans la thérapie. Il évoque son enfance, ses traumatismes, dans lesquels la déportation de sa famille occupe une grande place.
Beaucoup de ages sont obscurs, surtout au début du livre, et pourtant, quelque chose m'a poussée à continuer. Petit à petit, je me suis laissée porter par le style, aussi déroutant soit-il. le roman baigne dans une sorte de brouillard, on ne sait pas trop où les divagations de Doriel vont nous mener, et puis, tout à coup, un fil ténu, un chemin à suivre, une anecdote qui éveille l'intérêt. le changement de point de vue, parfois, m'a aidée : les notes de la psychanalyste sont reproduites, cela permet de mieux cerner le personnage de Doriel.
Je pense qu'il faut lire ce roman en acceptant de ne pas tout comprendre, un peu comme Doriel se laisse guider par ses démons.