Je t'en foutrais du réalisme...

Assez dubitatif sur ce Kingdom Come Deliverance II, je pourrai dire que je ne suis pas le public ciblé et que tout cela est une affaire de goût mais quand même : l'approche pseudo réaliste des développeurs me paraît être une fausse bonne idée puisqu'en voulant rendre tout crédible, ils finissent par saboter leur gameplay.

Par exemple, si je me posais la question de savoir pourquoi les développeurs avaient choisi cette vue à la première personne, pensant qu'au départ, c'était une volonté de rendre le jeu plus immersif, force est de constater qu'après s'être baladé dans les intérieurs de châteaux et m'être battu durant un siège, après avoir noté donc l'étroitesse des couloirs, des remparts, tout ceci pour coller au mieux à la réalité de l'architecture, la vue à la troisième personne aurait tout simplement rendu les déplacements du héros ingérables.

Il fallait donc resserrer la champ de vision à la première personne pour que le déplacement spatial puisse être confortable pour le jouer.

Sauf que voilà, cela rend les scènes de batailles chaotiques et dès qu'on a plusieurs personnes à combattre, c'est littéralement injouable. Combien de fois je me suis retrouvé en train de frapper un mec sans lui faire de dégâts ou à galérer pour verrouiller une cible etc....

Voilà pourquoi cette volonté de "réalisme" (et il faut arrêter avec ça, un jeu n'est jamais réaliste) n'était pas forcément une bonne idée car il implique forcément beaucoup de compromis dans le gameplay.

Mais au delà du réalisme, on est surtout dans une philosophie de la contrainte, empruntée à celle des Souls et très appréciée par ceux qui se sentent faire partie de l'élite des joueurs.

Alors je ne sais pas qui ça amuse, mais commencer le jeu et devoir er des dialogues interminables avec des mecs qui ont deux expressions faciales, pour ensuite avoir pour mission d'aller chercher son chien pendant presque 3 heures muni d'un slip et d'un bâton, ça me fait littéralement chier.

Certes, tous les jeux open world rpg commencent comme ça mais ici, le sentiment de puissance est bien faible quand on a des combats aussi pourris et une liberté souvent restreinte à cause d'une narration qui prend beaucoup de place.

J'en suis après le siège de Nebakov et franchement, je pense m'arrêter là, je viens de er des heures à me taper des dialogues interminables, à être foutu en taule et à devoir faire des quêtes chiantes pour en sortir (genre transporter des sacs) pour enfin me taper un siège de château fort où je donne des coups d'épe dans le vent....

C'est bon, j'ai eu ma dose.