Inner Space tente un pari risqué : l'univers à explorer nous propose d'y voler, d'y tourner, dy accélérer, d'y collecter des éléments... mais le fait dans une zone fermée : en effet, on est comme à l'intérieur d'un énorme sphére. Résultat, on atteint ses bords assez regulièrement.
Dur de parler longtemps de ce jeu dans lequel je me suis plongé mais que je n'ai pas fini (et ne souhaite pas finir). C'est l'exploration unique et avec un level design intéressant que propose InnerSpace. C'est des éléments différents, c'est de l'archéologie, c'est une cité engloutie. Mais comme ce texte, on y respire pas. Sans arrêt, on cogne aux bords. La découverte laisse vite place à un sentiment de clautrophobie où on peine à enfin respirer. L'expérience serait courte qu'elle en serait plus facile à vivre, mais la pénibilité de ce voyage enfermé prive le jouer de l'exaltation de la découverte.
InnerSpace jouit d'un univers graphique unique et reussi. Il propose des sensation de jeu intense centrée sur l'emmerveillement. Mais cela est ternie par une sensation etouffante qui ne lui permet pas de dévoiler toute sa saveur... à moins que le message m'ait complètement échappé ?