Après un Doom 2016 plutôt pas mal et un Doom Eternal que j'avais déteste, ID software revient avec un prequel intitulé Doom the dark ages qui sent bon l'univers SF medieval. Vous aimez les grosses armures, les masses d'armes et les croisades contre les démons ? Ce jeu a littéralement été pensé pour vous.
On y retrouve un jeune Doom Slayer au temps des croisades contre les démons du temps ou les sentinelles existaient encore, au proie à une invasion orchestrée par le prince démoniaque Ahzrak et la sorcière, une entité ne provenant pas de la dimension infernale. S'ensuit peu ou prou un scénario qui ne va absolument pas ou peu apporter un quelconque éclaircissement sur le pourquoi du comment des origines du slayer.
Le mec est un gros bourrin énervé, qui defonce des démons de façon ultraviolente pendant une campagne qui va vous tenir en haleine pendant près de 18h. C'est la plus grande campagne solo jamais produite pour un doom et d'ailleurs du solo c'est la seule chose que vous aurez, aucun multi de prévu et surprise sur le gâteau, si vous avez acheté le jeu en boîte, faudra le télécharger car il est pas sur le disque. Ça c'est un carton jaune, je veux mon Doom the dark ages sur mon cd PS5, parce que finalement procéder ainsi, autant y jouer sur le game.
C'est d'autant plus dommage parce que, disons le clairement c'est non seulement le meilleur Doom de la trilogie initiée en 2016, mais également un des meilleurs FPS que j'ai fait dans ma vie tout simplement. C'est simple après la douche froide eternal (je l'avais trouve trop hardcore), the dark ages adopte une déclinaison plus bourrine auquel j'ai accroché.
Eternal c'était l'esquive, la vitesse, la verticalité. Dark Ages c'est le , la parade avec le bouclier, et un dash remplacé par la charge au bouclier. Le jeu est une succession de duels où vous allez devoir parer dans un timing limité puis contre attaquer avec des armes de poing et nouveauté de cet opus des armes de mêlée.
Vous en avez 3 et honnêtement ça envoie. Gantelet de chevalier, masse d'armes et massue enverront valdinguer démons et vous donneront des munitions. Votre bouclier vous permet également d'être lancé pour "stun" les ennemis ou les découper. Enfin celui permet également de faire du parkour dans certaines zones ou d'activer des mécanismes dans des niveaux relativement ouverts avec plein de secrets à trouver et des sous/gemmes qui permettront d'améliorer les armes.
Le feeling des guns est incroyable mention spéciale au super shotgun. Une fois amélioré au max c'est ce qui va vous sortir de pas mal d'imes. On retrouve également un lance roquette, une arme à plasma, l'arbalète BFC ou encore une mitraillette à pieux. Toutes les armes ne se valent pas, malheureusement, on perd un peu sur la partie eternal mais ça ne m'a pas gène
Le feeling des combats est nerveux, fun et ID software a la bonne idée de diversifier son gameplay avec des phases en dragon et des phases en Atlan (titan mécanique) où on combat des démons gigantesques.
Ça ne coupe pas trois pattes à un canard, mais bordel qu'est ce que c'est fun. C'est bien fait, on ressent le feeling des coups dans la dualsense c'est cool.
Ce doom se démarque donc par son ambiance moyennageuse mais également par sa direction artistique, la meilleure de toute la série. C'est simple vous allez voir du monde des humains, avec des châteaux, des forêts. On voit un peu le monde des enfers, mais beaucoup moins que dans le reste de la saga. Ce jeu prend le pari de proposer la dimension cosmique loftcraftienne de Cthullu, avec littéralement un boss fight contre lui vers la fin du jeu. Je pense à ce moment où le slayer doit prendre le contrôle d'un bateau fantôme c'est vraiment sympa.
Et que dire du boss fight de fin ? Ahzrak est l'antagoniste le plus réussi de la saga doom et j'ai bien aimé, lors des trois phases de boss, la progression où on se rend compte que le doom slayer prend progressivement l'ascendant sur lui.
Superbe direction artistique, meilleure de toute la saga qui se marie avec une OST en deçà de ce qu'a fait Mick Gordon. C'est simple il faut attendre l'arrivée dans le royaume cosmique pour que l'OST commence à se réveiller avec des riffs agressifs, et des sonorités métal. Je trouve l'OST correcte voir bonne, là où celle de Gordon était exceptionnelle.
Conclusion
Dark Ages est le meilleur FPS de cette année et probablement des années précédentes et de celles à venir. Je me suis éclaté sur ce jeu là où eternal m'avait fait rager. Plus bourrin plus axe sur une logique de contre parade et d'attaque au corps au corps, avec un jeu plus lent car le slayer porte une armure lourde. J'ai adoré. Ce nouveau gameplay est certes plus bourrin mais garde une dimension stratégique dans l'exécution de l'action.
Une direction artistique de fou furieux, une Ost correcte voir bonne, des phases variées dragon et atlan, une mise en scène et une histoire bien meilleure que par le é et surtout une ambition de proposer un solo de 18h environ.
Chapeau les gars et les filles de ID Software. Votre jeu est une bombe videoludique, un concentré de fun efficace et plaisant à jouer. J'ai fait le titre en difficile, le jeu a du challenge.
On regrettera peut être parfois quelques transitions un peu bizarre entre les niveaux, l'équilibre des armes pas toujours au top, peut-être oui un jeu un poil, un poil moins hardcore que eternal. Et bien sûr le jeu qui est pas sur le Cd physique.
A part ça c'est du tout bon, Doom Dark Ages ret la liste des meilleurs FPS que j'ai fait dans ma vie sans problème. A consommer sans modération.