Difficile de constater que le meilleur moment du film, à l'exception notable des images du début et de la fin avec "La valse à mille temps" en toile de fond, n'est autre que la succession des voeux télévisés des présidents de la V° république annonçant une année difficile !
Je crois comprendre pourquoi ma petite salle du Gers a eu l'honneur de faire l'objet d'une sortie nationale comme sans doute beaucoup d'autres en : mieux vaut engranger les entrées dès le premier jour quand le bouche à oreille s'annonce plus délicat que jamais.
Comment est-il possible que le si talentueux duo Nakache-Toledano ait pu scénariser une aussi pâle comédie dite "sociale" et que certains critiques aient cru bon d'y voir une comédie "à l'italienne" ? Quand l'humour n'est pas loin de se résumer au age sous des apparences diverses d'Henri (Mathieu Amalric) à l'entrée du casino dont il est interdit ou au clin d'oeil coquin de la peu séduisante Sirène adressé à Bruno (Jonathan Cohen), on mesure à quel point l'inspiration a fui les réalisateurs et scénaristes. Comme on est loin du si jubilatoire "Le sens de la fête" ou du moins spectaculaire mais plus profond "Hors normes" !