Survie en Kit et fertilisation de l’optimisme.

De la solitude affolante à la survie en Kit de bricolage, jubilatoire fertilisation de l’optimisme. La Nasa possède enfin son nouveau héros. Le film m’a beaucoup plu, même s’il contient plus d’action que de psychologie. Il m'a enthousiasmée d’autant plus que j’avais été déçue par les 2 derniers films de R Scott . Celui ci, est chargé d’un humour plutôt sympathique. J’ai lu partout qu’on le compare à Gravity , mais si on y retrouve la même odyssée spatiale d’un astronaute perdu dans l’espace et aux prises avec sa solitude, dans Gravity, outre les sensations d'immersion procurées par la 3D et le vide abyssal, c’est plus tragique : l’héroïne livre seule son combat contre l’hostilité de l’espace, contre sa solitude et son é, contre son mal de vivre et elle fait tout ce chemin pour retrouver la vie, le sens de sa vie. Dans « Seul sur mars », on est proche comme j'ai lu ailleurs de "il faut sauver le soldat Damon" car c’est toute l’Amérique et même le monde qui est derrière Matt Damon.

8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films se déroulant sur Mars

Créée

le 25 juil. 2024

Critique lue 5 fois

cathVK44

Écrit par

Critique lue 5 fois

D'autres avis sur Seul sur Mars

Mars arnacks!

En fait, tu croyais Matt Damon perdu sur une planète inconnue au milieu d’un trou noir (Interstellar) avec Sandra Bullock qui hyperventile et lui chante des berceuses, la conne. Mais non, t’as tout...

Par

le 11 oct. 2015

162 j'aime

25

La pomme de Terre vue du ciel.

Lorsqu’un cinéaste s’attaque à l’éternel silence des espaces infinis qui effrayait déjà Pascal, il tombe sous le poids d’une gravité insoutenable, celle du 2001 de Kubrick. On en a déjà beaucoup...

le 8 nov. 2015

118 j'aime

10

I'm gonna have to science the shit out of this

Il y a une espèce de malédiction concernant la planète Mars au cinéma. Même les réalisateurs les plus talentueux se sont cassés les dents sur les bancs de poussière de la planète rouge. De Palma, et...

Par

le 10 oct. 2015

105 j'aime

21

Du même critique

Ne les laissez pas entrer.

Nuit infernale où le blues et sa magie conjurent les esprits du é et du futur, attire aussi les forces du mal. Le vampirisme comme parabole politique sur fond de ségrégation raciale. Un film...

Par

le 17 avr. 2025

12 j'aime

1

L’espion qui m’aimait.

Entre mensonges, soupçons, faux semblants et manipulation, Soderbergh fait de la table à manger conjugale une mécanique de guerre sophistiquée. Cinq noms figurent sur une liste. Un traitre, une taupe...

Par

le 14 mars 2025

11 j'aime

2

Dans les interstices de la maison close, les souvenirs transforment et reconstruisent le réel.

À hauteur d’enfant, on ferme les yeux et on rêve. Dans les interstices de la maison close, les souvenirs reconstruisent le réel. Avec délicatesse, Finkiel joue avec l'espace ( presque un huis clos)...

Par

le 26 avr. 2025

8 j'aime

3