On continue à l'appeler Trinita par Incertitudes
Deux ans après On l'appelle Trinita, on prend les mêmes et on recommence dans On continue à l'appeller Trinita ! Enzo Barboni au scénario et à la mise en scène, qui s'est rebaptisé Clucher pensant que ça faisait plus américain, Bud Spencer et Terence Hill toujours de la partie bien entendu et des méchants tous plus stupides les uns les autres et dont on reconnait leur familiarité avec les autres films des deux compères.
Au menu, de l'humour bien gras (cf le bébé qui a de l'aérophagie, la scène dans le restaurant gastronomique), des concours de celui qui mangera le plus de haricots aux oignons et des bastons bien entendu. Le début du film est la copie conforme de ce qui sera celui de Deux Super-flics. Le gros qui règle son compte à une bande de petits minables hors-là-loi tout en leur mangeant leurs fayots, puis ensuite on verra rappliquer le petit blond aux yeux bleus er la seconde couche en répétant les mêmes gestes. Un comique de situation plutôt efficace.
Ce deuxième Trinita est plus "complexe" que son aîné, inutilement d'ailleurs. Un bon divertissement, aussi bon que le premier, et on peut regretter que ce genre de western spaghetti avec de la baston, de l'humour tout cela dans des saloons crasseux, dans de grands espaces vides avec des gentils et des méchants pleins de sueur et de poussière, n'ait plus cours aujourd'hui.