Red dawn.

Troisième tome de la série "American vampire", "Le fléau du Pacifique" met en scène deux histoires, la première, dessinée par Danijel Zezelj, montrant un Wild Wild West en état avancé de décomposition face à la marche du progrès quand la seconde, mise en image par Rafael Albuquerque, plonge Henry Preston, le fiancée de Pearl Jones, en pleine mission secrète dans le Pacifique.

Comme pour les précédents, le contexte historique sert surtout de toile de fond à des récits sauvages et violents, s'attardant d'avantage sur le chemin de croix de ses personnages principaux que sur la reconstitution en elle-même. On ne peut qu'être un poil frustré face à un décor aussi prometteur que la seconde guerre mondiale mais Scott Snyder, aidé par son équipe d'illustrateurs, parvient une fois plus à nous tenir en haleine jusqu'au bout.

Sanglante et désenchantée, "American vampire" est une saga qui reste fascinante, jouant efficacement avec les codes du genres et l'histoire de l'Amérique et bénéficiant d'un graphisme magnifique mais gagnerait à être un peu plus longue, afin d'approfondir sa vision d'une patrie née dans le sang et le chaos.
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Le plaisir de buller selon Emma Peel et Gand-Alf.

Créée

le 18 août 2013

Critique lue 321 fois

7 j'aime

Gand-Alf

Écrit par

Critique lue 321 fois

7

D'autres avis sur Le Fléau du Pacifique - American Vampire, tome 3

Du même critique

Enter the void.

On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...

Par

le 27 oct. 2013

269 j'aime

36

Demande à la poussière.

Les comparaisons systématiques avec "2001" dès qu'un film se déroule dans l'espace ayant tendance à me pomper l'ozone, je ne citerais à aucun moment l'oeuvre intouchable de Stanley Kubrick, la...

Par

le 16 nov. 2014

252 j'aime

14

Mad Max - Fury Road
10

De bruit et de fureur.

Il y a maintenant trente six ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante. Peu après, adoubé par Hollywood, le...

Par

le 17 mai 2015

212 j'aime

20