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Rire à gorge déployée devant les outrances pas si extravagantes de ce studio en roue libre : c'est la prouesse de cette série à la fois excessive et réaliste. L'usine à rêves a les pieds dans la merde. Festival de guests, situations burlesques poussées à leur paroxysme, le show se donne les moyens de ne reculer devant rien. Et tant pis si c'est parfois forcé.
Mais l'ambition est de mise : à chaque épisode également son style, en hommage à un genre cinématographique. Mention spéciale pour le plan séquence du 2e et le polar Chinatown du 4e. Des bijoux de mise en scène qui aurait beaucoup à en montrer aux productions qui sortent actuellement sur les grands écrans.
Le 5e épisode met en évidence l'une des grandes forces de la série : la justesse de ses personnages et de leurs relations, toujours plus loin dans le burlesque, sans jamais sacrifier leur humanité. En quelques traits bien sentis, chaque acteur de l'industrie trouve sa raison d'être et se rend immédiatement attachant.
La saison se conclut en apothéose : au summum du délire, quand tout semble s'effondrer, apparaissent en fait les cimes de l'usine à rêve. Le véritable sens du merveilleux.
Créée
le 6 avr. 2025
Modifiée
le 16 avr. 2025
Critique lue 60 fois
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