Plongeons dans l'univers délicieusement chaotique et horrifique de "Sweet Home", où les monstres font la ronde et les résidents d'un immeuble sont plus occupés à survivre à une épidémie qu'à organiser des soirées pyjama entre voisins. C'est un peu comme une fête surprise où personne n'a vraiment prévu d'inviter des créatures cauchemardesques, mais les voilà, prêtes à pimenter la vie de tout le monde, apparaissant quand on y attend le moins.
Imaginons un instant que Bong Joon-ho et Kim Jee-woon aient décidé de mixer "Démons 2", "[[•REC]]", et une pincée de "Resident Evil" avec une touche de "Shingeki no Kyojin". Et bam, voilà "Sweet Home" débarquant sur Netflix, prêt à secouer vos soirées tranquilles. Les monstres, délibérément abominables, incarnent les vices humains, ajoutant une dimension profonde à l'intrigue.
La mise en scène, c'est un feu d'artifice d'idées géniales et parfois un peu folles. Lee Eung-bok jongle entre le old school et le moderne, créant un spectacle visuel qui te laisse à la fois époustouflé et en train de te demander si les CGI étaient vraiment nécessaires à ce moment précis. Spoiler : parfois, non, mais c'est quand même fun.
La première saison, c'est un huis clos où tout le monde se demande comment survivre à une épidémie tout en évitant de perdre la tête (au sens propre comme au figuré). Les personnages, du lycéen badass à la pompière qui ferait fondre même la glace la plus froide, sont tous là pour ajouter leur grain de sel à cette recette délicieusement horrifique. Et le protagoniste, Hyeon-su, joué par Song Kang, c'est le héros inattendu qui e de "Je veux juste me suicider" à "Attends, je suis le seul à pouvoir résister à ces monstres ? Cool, cool."
La deuxième saison, c'est la suite de la super fête où on rajoute quelques nouveaux invités et on se demande comment maintenir le niveau de folie. Il y a plus de scènes d’extérieur, de nouveaux personnages qui débarquent, et on se dit que même si l'acteur principal n'est plus là, ça va quand même être un sacré spectacle, dans la continuation du concept de zombie original.
La série laisse présager des affrontements sérieux à venir, ouvrant la voie à de nombreuses possibilités narratives. Ah, je me demande ce que l'on nous réserve pour la saison 3.
En résumé, "Sweet Home", c'est une expérience hallucinante. On a des monstres qui font flipper, des personnages qui déchirent, le tout saupoudré d'une mise en scène qui jongle entre le génie et l'extravagance. Alors, prêts à vous dre à cette aventure où même les ténèbres ont du mal à suivre le rythme ?