Critique sur la base de la saison 1 (à l'heure où j'écris cette bafouille, la saison 2 est en cours)
Lucas Altritti n'est pas écolo. Mais ça, c'était avant. Maintenant il est écolo, il a calculé son empreinte carbone et il est catastophé. Il n'avait pas le sentiment non plus d'être un monstrueux consommateur de carbone.
En mode gonzo, il va décrire les décisions et actions qu'il mène pour faire sa transition écologique. Il vend sa voiture, arrête l'avion, la viande, les emballages, les fringues dégueulasses pour l'environnement. Il décrit aussi l'impact que cela a sur sa vie, son couple. Tout change.
Série addictive sur tout cet enjeu de transition écologique, dont je sais qu'il faut y aller (et l'enjeu n'est pas seulement de remplacer le sale par le propre, le non renouvelable par le renouvelable, le non éthique par l'éthique), mais qui réclame quand même des sacrifices importants. Je commence à faire les miens, mais je suis loin de sa démarche, mais si on comprend parfois que c'est à la fois un peu dur à mener surtout si la tendance n'est pas majoritaire, il se sent aussi fier de tenir le choc.
A écouter pour tout ceux qui ont cette conscience, cette réflexion, qu'elle qu'en soit leur stade de mise en oeuvre. Ca aide à comprendre les enjeux et les conséquences. Personnellement, pour reprendre une antienne de nos chers politiques, je préfère laisser une dette financière qu'une dette climatique à nos enfants. En réalité, c'est déjà trop tard, mais on peut toujours tenter de minimiser les enjeux, non ?