Haha, j'avais bien vu que George Lucas était un peu mégalo, notamment grâce à South Park, mais je pensais que c'était de la taquinerie ; cette série confirme finalement cela, car à un moment, Lucas parle du fait d'avoir survécu à un terrible accident et que du coup il a eu une révélation : si Dieu l'a laissé vivre, c'était pour réaliser de grandes choses.
Ben oui, c'est sûr, Georgie, Dieu adore le cinéma et son plan était que tu révolutionne cette forme artistique ! C'est tout-à-fait ça. Sérieusement, je n'en reviens toujours pas d'avoir entendu ça de George lui-même. C'est dingue d'avoir une si haute estime. Oui, il a changé la manière de faire des films à gros budget, il a monté des compagnies incontournables aujourd'hui, que ce soit ILM ou Pixar (ça j'ignorais qu'il était à la tête avant de revendre à Steve Job).
Bon, à part cela, la série se regarde plutôt bien. Je pensais que ça allait parler uniquement de Star Wars mais non, on touche à d'autres productions, mais ça reste malgré tout focalisé sur Lucas, Star Wars, et ses meilleurs potes de Lucas. Ce qui est bien, c'est qu'on part vraiment des débuts avec des effets pratiques, puis l'émergence du numérique pour aboutir aux dernières avancées trouvées sur le plateau de Mandolerian.
C'est un peu lisse, un peu trop sympa ; sur chaque épisode, y a au moins 10 minutes de courbette à couper. C'est aussi un peu agaçant d'avoir, pour chaque intervenant, un background, mais pas totalement inintéressant pour autant, puisque les auteurs focalisent ces explications sur ce qui peut faire lien avec le cinéma (la plupart sont des bricoleurs qui montent des courts-métrages dans leur coin).
La mise en scène est très académique : interview sur plateau ou fond neutre ; des intervenants bavards et généreux ; des extraits et archives bien choisis. La musique e au bon moment. Le rythme de montage est plaisant.
Bref, ça se regarde, on apprend des choses, il y a un côté making of qui marche bien. Mais on aurait bien eu envie de s'étaler un peu plus sur chaque film.