Un cataclysme appelé la Fusion a mélangé tous les royaumes de Ninjago et en a détruit une grande partie. Quelques années après ce drame, Arin est un orphelin qui apprend seul le spinjutsu. Avec l’aide d’une fugitive, Sora, ils cherchent à comprendre la Fusion.
Cette critique couvre la saison 1 et c'est bien assez.
Lego est une entreprise qui approche du siècle. Spécialisé dans les jouets de construction, la prospérité de cette société fonctionne grâce à sa démarche commerciale. Avec la démocratisation des images de synthèses, Lego a produit ses propres films afin de vendre plus de jouets. Dans ce cadre, l’entreprise a créé Ninjago, une splendide série originale qui met en scène de jolis jouets. La série s’étant terminée au bout de 15 saisons, il fallait bien trouver autre chose. Lego crée donc une nouvelle série de Ninjago, Le soulèvement des dragons. Oui, mais à l’instar de Disney et Budweiser, Lego s’est mis au wokisme. Du coup, la jolie et joyeuse série subit des défigurations dramatiques.
S’il n’y a pas de couleur de peau chez Lego, les cheveux fond office de signature ethnique. Les gentils sont donc bruns et crépus, les gentilles raides, roses ou rouges, tandis que les méchants sont raides et gris. Tous. Le seul gentil aux cheveux raides et châtains s’avère être un traître ; ce n’est vraiment pas subtil. Les méchants, détenteurs de la technologie, s’approprient l’énergie pour leur ville impériale de manière égoïste et stupide, dès fois qu’on ne comprenne pas suffisamment qui ils ciblent. Alors qu’à côté de cela, la guerrière irascible qui les défonce arbore un croissant dans sa coiffure ainsi que des couleurs chaudes. C’est vraiment très, très lourd.
Bien sûr, le rose et le violet dominent dans cette série. Par ailleurs, ce sont les personnages féminins qui détiennent la puissance et qui commandent, chez les gentils comme chez les méchants. De plus, Arin et Sora ne tombent surtout pas amoureux ; ce dernier e son temps à la comparer à sa sœur. Il n’y a ni couple, ni relation sentimentale et même Jay n’est pas mentionné lorsqu’on retrouve Nia.
À côté de cela, on a droit à des scènes de torture (OK, sur des dragons, mais c’est carrément déplacé pour des enfants). La joie et la bonne humeur de l’ancienne série ont complètement disparu ; les héros ent leur temps à flipper ou se lamenter sur leurs pertes. C’est remarquable de constater combien le désespoir et la peur dominent avec la haine comme seul antidote.
Ninjago : Le soulèvement des dragons est une caricature de la série originale qui se sert de son succès pour asséner sa propagande. Les messages sont très, très lourds, à l’image d’Avalonia, Élémentaire ou encore Vaiana 2. Le monde ainsi que les personnages sont dénaturés au profit de l’idéologie woke. Épargnez ce triste spectacle à vos enfants, ils ne méritent pas ça.