Jericho
6.1
Jericho

Série CBS (2006)

Imaginons que, du jour au lendemain, votre ville se trouve coupée du monde...

Jericho est une série en 29 épisodes de 43 minutes qui, malgré sa qualité, a été interrompue au bout de deux saisons (2006-2008). Elle a été créée par Stephen Chbosky et John Turtleltaub. Le premier est surtout connu pour son roman sur l'adolescence « The Perks of being a Wallflower », bizarrement traduit en français sous le titre « Pas raccord », qui a été un best-seller mondial et en est à sa 20e réédition. Le second est plus connu car il a réalisé une 20e de films et séries mais c'est la série Jericho qui, à ce jour, reste sa meilleure réalisation.

Synopsis

La petite ville (imaginaire) de Jericho est censée se trouver au Kansas, la première grande ville à proximité étant Denver au Colorado.

L'action commence alors qu'un jeune garçon, monté sur le toit d'une grange pour récupérer son ballon voit, dans le lointain, des champignons nucléaires qui s'élèvent au-dessus de Denver.

Les 5000 habitants de Jericho sont soudainement coupés du monde et doivent s'organiser pour survivre. Menés par le maire Johnston Green et ses deux fils, Eric et Jake (tête brûlée qui, après une longue absence dont on ne sait rien, est revenu en ville le temps d’une dispute avec son père avant de repartir), les habitants s'organisent pour faire face aux radiations nucléaires (qu'ils croient imminentes) et surtout à l'hiver qui approche. Les doutes, l'espoir, la peur commenceront à gagner les survivants.

Cette série, très prometteuse, s'est malheureusement arrêtée à la fin de la deuxième saison ce qui, à mon avis est regrettable, tant son contenu et ses qualités (scenarios, personnages, etc.) auraient mérité que les producteurs lui fassent confiance.

Pour moi, Jericho est l’une des meilleures séries de science-fiction que je connaisse. Morte jeune, elle n’a pas eu le temps de s’égarer comme tant d’autres dans des développements tellement alambiqués qu’ils ont fini par lasser le public.

Bande son

En outre, la série est soutenue par une excellente musique dans laquelle on retrouve les Foo Fighters, Gary Jules, David Gray et, excusez du peu, Coldplay (pour ne citer que les musiciens que j'aime particulièrement).

Le générique, de simples lettres Jericho écrites façon neige sur fond de message en morse différent à chaque épisode, est aussi très réussi.
10
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Créée

le 4 oct. 2014

Critique lue 413 fois

Roland Comte

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