Cela fait bien longtemps que je n'avais pas eu autant envier de hurler devant une série. Ce n'était pas facile à regarder, c'était même vraiment douloureux.
Le personnage de Kevin Kline, Stephen Brigstocke, me rend malade à vomir. Il est tellement rongé par la haine, emprisonné dans son désir de vengeance, devenu de la folie. L'acteur est tout simplement incroyable.
La façon dont il s'immisce dans la vie de la famille de Catherine, son mari, son fils tel un serpent, c'est abject, ignoble. Tout ce qu'a fait Catherine ne mérite pas le destruction psychologique d'une famille entière. Puis, qu'a-t-elle fait au juste ?
"C'était comme si j'avais jeté un chaton dans la rivière." dira-t-il dans un épisode.
"La douleur a remplacé le chagrin, elle a pris toute la place". Dans cette série, tous les personnages sont pathétiques, pitoyables contrastant avec l'angélique et niais Jonathan, mort en héros... Le personnage du mari, totalement aveuglé par la blessure de son propre égo et préfère croire un vieux sénile que sa femme est incroyablement agaçant.
Ce sont de vulgaires marionnettes dans les mains de ce vieil homme manipulateur et sadique, qui les emmènent avec lui vers le fond.
Puis cette fin ...
Où on se rend enfin compte que Jonathan était une vraie m**** humaine.