Dans la lignée du succès international de Bridgerton, la série espagnole De parfaites demoiselles propose une relecture ibérique de la romance historique, avec ses propres codes et un ton résolument plus audacieux.
On y suit Elena Bianda, une professionnelle du "chaperonnage", engagée pour trouver des maris aux trois filles d’un veuf bourgeois. Chacune d’elles a un caractère bien affirmé, et l’arrivée du charmant Santiago, filleul du maître des lieux, va venir bouleverser la mission d’Elena. Entre quiproquos, triangles amoureux et tensions sociales, la série tisse une intrigue plaisante et rythmée.
L’intérêt de De parfaites demoiselles réside autant dans ses dialogues vifs que dans son casting soigné. Mention spéciale au personnage de Sara, dont l’évolution pourrait devenir centrale dans une hypothétique saison 2, et à la benjamine, à l’humour noir réjouissant.
Visuellement élégante, la série parvient à mêler satire sociale, humour et émotion. Si l’intrigue reste classique, elle séduit par son ton léger et ses personnages attachants. Les huit épisodes s’enchaînent avec plaisir, offrant un divertissement accessible et bien calibré.
À voir si vous aimez : Bridgerton, Las chicas del cable, les romances historiques à la touche contemporaine.