Bourboulon Cinematic Universe : Patisserie Origins Story. Les mêmes qualités et défauts que pour ses Mousquetaires : une photo brunâtre, un casting anachronique, un mauvais plagiat des scènes d'action américaines des années 2000, mais un rythme efficace et divertissant. Et du budget, du beau budget pour des reconstitutions d'époque qui rendraient presque bonapartiste. Au moins ce n'est ni académique, ni poussiéreux : ça semble meme être le principal mot d'ordre. Pour la finesse en revanche... l'horizon est celui du porno soft, comme dans Game of Throne, mais sans Shakespeare, et avec de touts petits bouts de Dumas mélangés dans une tambouille de mots vulgaires.
Bon! Il semble que notre Laguipierre adoré ait connu une nuit agitée. C'est pas la première fois, écoutez. Aujourd'hui, je veux que la brigade pâtissière soit au service de Carême. Ordre d'en haut. S'il vous demande de ramper à quatre pattes en aboyant, je ne veux pas en voir un debout. Les autres, on s'attaque aux 25 côtelettes flambées, comme prévu. Bougez-vous le cul, bandes de merdes!
Le parti-pris est clair : concocter une recette à base de grossièreté et de finesse pour maintenir éveillé au maximum l'attention du spectateur et souligner la beauté du patrimoine par le contraste avec des traits gras.