La face cachée

Jolie métaphore de l'adolescence, Buffy est une série qui mérite d'être autrement considérée tant elle reste unique dans le paysage télévisuel, autant qualitativement parlant que dans l'ingéniosité de certains de ses épisodes -extraordinaires-.

C'est qu'avec son succès et ses 144 épisodes, la série se permet de déer ses frontières et d'embrasser des thèmes et des styles extrêmement variés, et ce, avec une cohérence et une facilité déconcertante - pour notre plus grand plaisir. A ma (maigre) connaissance, je n'y vois pas d'équivalent de ce point de vue actuellement. Pourtant c'était il y a 14 ans, 2 ans avant Les Sopranos, une autre référence, une autre histoire.

En plus d'être une série qui ne se pose aucune limite, les personnages principaux (auxquels on ne cessera de s'attacher au fur et à mesure) sont tous très bien écrits et leurs évolutions, voir leurs transformations, nous paraissent d'une justesse et d'une logique imparable, ce qui reste encore trop rare de nos jours.

Bref, vous l'avez compris, Buffy, The Vampire Slayer, malgré ses défauts évidents (notamment les fils rouges parfois un peu lourds) est une série injustement dénigrée qui foisonne de qualités et d'idées. Difficile d'en dire plus sans vous gâcher le plaisir de la découverte, je me contenterai alors d'un simple « bon voyage », encore faut-il que vous preniez un ticket.