le fait de voir bref à nouveau ça m’a permis de me rendre compte de me rendre compte du côté finalement infantilisant de la première série et de celle-ci aussi.
Quoiqu’on en dise bref ça reste un truc ultra bien rythmé, et le rythme bah c’est ultra important mine de rien et même en ant à un format bien plus long le rythme reste super bien géré, mais finis par s’essouffler à mon avis. Tout le long la série n’arrive jamais à vraiment se décrocher de cette réalisation web, accélérée. Elle ne prend pas vraiment le temps de souffler ou de se reposer et débite encore et encore comme si elle avait peur de nous perdre en cours de route. Un peu comme si elle avait peur d’être trop chiante.
Alors au final ça parait un brin factice tout ça, les moments de vrais sentiments, d’engueulade ou de colère ça fait vraiment faux, parce qu’à cause de son rythme effrené, ça cherche a les accélérer. Quand le personnages principal se met d’un coup à se vener pour un rien, on a vraiment on impression de faire face à un bipolaire qu’une vrai personne lambda au possible comme on est censé avoir.
Mais le plus grand soucis de cette série, lui finit par frapper à un moment donné, comme une fleur qui tombe dans la soupe, une sorte d’épiphanie bien aléatoire. Tout le long on peut se dire : « c’est profond » « c’est bien écrit, j’ai cette sensation de m’y retrouver » et bla-bla-bla, mais en sommes la série réalise surtout le travail qu’on est censé faire. Tout le long elle nous mache sa propre analyse d’elle même, de la plus académique des manières. Lorsque le personnage est triste dans sa vie, toute la voix off nous explique la raison du pourquoi du comment ; a aucun moment ou nous permet en tant que spectateur le bénéfice du doute, comme si encore une fois la série avait peur de ne pas être assez profonde et subversive. Elle infantilise le spectateur lorsqu’elle explique la mort de son père avec la cancer. Elle infantilise aussi lorsqu’elle raconte de relation amoureuse qui tourne mal ou de relation fraternelle aussi. On s’y reconnaît peut être, mais de la plus artificielle des manières, jamais soi une forme de réel naturalisme.