"This Charming Man" fut donc la première fois. Et l’entendre fut comme un premier coup de foudre, la révélation absolue d’une grâce inédite, que le Rock n’avait encore jamais effleurée. Comme si toute la vitale sincérité de l’adolescence, que nous commencions à perdre, se cristallisait à l’âge adulte dans une musique de pure élévation, d’essence quasi mythique (la référence à Cocteau de la pochette, première d’une longue et magnifique série de portraits sensuels, à la gloire de la farouche beauté masculine). L’une des quelques – rares – chansons qui ont changé ma vie.
"Why pamper life's complexity / When the leather runs smooth on the enger seat?" Hein ? Je vous le demande ?