Ok, j’aime la fluidité de l’écriture de Lemaître, sa légèreté dans les phrases et le ton, les personnages, les situations.
J’ai donc globalement bien aimé ce livre comme les précédents, le plaisir de retrouver les personnages, comme on retrouve des amis ou sa famille…
Mais.
Ce n’est pas le meilleur des deux trilogies…
Déjà, j’ai un peu peiné et décroché sur l’histoire d’espionnage. Non seulement, ça paraît surréaliste (bien que ça ait pu exister) et improbable que des industriels soient invités à Prague et que justement François s’y rende pour son émission et justement, il ressemble à…
Tout cela est non seulement improbable mais aussi tordu pour l’intérêt que ça porte à la mission d’espionnage…
En plus, celle-ci m’a largement moins enthousiasmé que le barrage du précédent tome qui m’avait déjà modérément enthousiasmé…
A côté, les histoires sont plus fades ou s’étirent ou se délitent…
Si j’aime bien Hélène, son émission nocturne présente peu d’intérêt.
Si Geneviève m’horripile, ça commence à tourner en rond cette affaire…
Si Jean et ses meurtres étaient intéressant, ça commence à ne plus avoir d’intérêt…
Ajoutons à cela que la scène de Colette et son voisin du début est particulièrement malaisante et que Louis qui avait toujours œil et solution à tout est un fantôme…
Reste donc, globalement, le seul plaisir de la plume de Lemaître… C’est pas rien mais c’est pas tout non plus…