Sombre dimanche d’Alice Zeniter évoque la Hongrie du XXe siècle, avant et après la chute du Mur. L’histoire de cette famille qui connaît de multiples drames est singulière, mais j’ai peiné à me ionner.
Tous les 2 mai, Imre, le grand-père du narrateur, ratisse le jardin en chantant, en buvant copieusement et en insultant les poireaux. Et peu importe sa jambe morte, tous les ans, il recommence. Quand il ne tient plus debout, son fils et sa fille le portent dans la maison et le couchent. Encore enfant, le narrateur, qui se prénomme comme son grand-père, sent que beaucoup de choses lui échappent. Et d’ailleurs pourquoi son père s’appelle-t-il Pàl et pas Imre, comme eux et comme tous les premiers-nés de la famille ?
Les révélations se font au fur et à mesure que le narrateur les découvre, la construction est parfaite. De plus, j’ai trouvé l’intrigue originale et je ne me suis pas ennuyée, mais je n’ai pas été, non plus, embarquée dans l’histoire.