Sombre Dimanche
6.8
Sombre Dimanche

livre de Alice Zeniter (2013)

Sombre dimanche d’Alice Zeniter évoque la Hongrie du XXe siècle, avant et après la chute du Mur. L’histoire de cette famille qui connaît de multiples drames est singulière, mais j’ai peiné à me ionner.


Tous les 2 mai, Imre, le grand-père du narrateur, ratisse le jardin en chantant, en buvant copieusement et en insultant les poireaux. Et peu importe sa jambe morte, tous les ans, il recommence. Quand il ne tient plus debout, son fils et sa fille le portent dans la maison et le couchent. Encore enfant, le narrateur, qui se prénomme comme son grand-père, sent que beaucoup de choses lui échappent. Et d’ailleurs pourquoi son père s’appelle-t-il Pàl et pas Imre, comme eux et comme tous les premiers-nés de la famille ?


Les révélations se font au fur et à mesure que le narrateur les découvre, la construction est parfaite. De plus, j’ai trouvé l’intrigue originale et je ne me suis pas ennuyée, mais je n’ai pas été, non plus, embarquée dans l’histoire.


7

Créée

le 20 nov. 2024

Critique lue 3 fois

Critique lue 3 fois

D'autres avis sur Sombre Dimanche

Noir, c’est noir

Dans la famille d’Imre, on ne sait pas retenir les femmes. Sa grand-mère est morte brutalement, sa mère de même. Sa sœur est toujours là, mais la pauvre a été abandonnée par "l’homme à la bite", le...

Par

le 14 juil. 2023

1 j'aime

2

Critique de Sombre Dimanche par ALIQUIS

Une écriture ciselée et fine pour évoquer le destin désespérant de cette famille hongroise. Il y a la qualité littéraire et l'inventivité romanesque. Un très beau roman qui crée une ambiance et un...

Par

le 14 janv. 2018

1 j'aime

Critique de Sombre Dimanche par Shimamoto-Cha

Quelques uns de mes éclaireurs m'ont recommandé la lecture de ce livre, j'avais notamment très envie de lire Juste avant l'oubli du même auteur mais on m'a conseillé de commencer par Sombre dimanche,...

le 7 nov. 2015

1 j'aime

Du même critique

Harlem quartet
10

Harlem 1950-1960

Avec Harlem Quartet, James Baldwin m’a plongée dans une fresque vibrante où l’amour, sous toutes ses formes, transcende la douleur. Grâce à des personnages profondément touchants et à une immersion...

le 9 avr. 2025

1 j'aime

Peintres miniaturistes

J’ai découvert le prix Nobel de littérature 2006, Orhan Pamuk, avec ce roman, Mon nom est Rouge. J’ai aimé plonger à Istanbul au XVIe siècle, le roman polyphonique et les histoires racontées par les...

le 16 déc. 2024

1 j'aime

2