Autant j'avais apprécié "Le cercle" et "Glacé", autant ce livre m'a laissé sur ma faim. Je me suis ennuyé et j'ai même failli arrêter. Les 150 premières pages sont d'une longueur insipide qui ne servent qu'à développer le quotidien de Christine qui s'enfonce dans une sorte de folie liée à sa vie quotidienne. Très vite, on comprend le fil et la tension monte si peu vite que je me suis demandé s'il allait vraiment se er quelque chose. Et globalement le scénario n'a rien de ionnant. Pour ma part, un tiers du livre est en trop, ce qui fait beaucoup.
L'enquête de Servaz e presque au second plan. Le dénouement est inattendu bien avant la fin du livre, ce qui m'a laissé perplexe, au point de le considérer comme bâclé.
Ecrire des polars n'est pas si simple. Pourtant pour celui-ci, j'estime que Bernard Minier, que je respecte, a raté l'exercice. Cela peut arriver et j'espère me rattraper avec le suivant "Une putain d'histoire". Heureusement la lecture est facile malgré un point fatigant qui a fini par m'exaspérer : l'utilisation abusive et pénible de l'italique. Pour souligner une information, un fait, un élément important, pas la peine de surjouer... Il existe des moyens pour faire ressortir l'essentiel. Mais ça, cela s'appelle la qualité d'écriture.