Honnêtement, s'il y a bien une chose que je ne e pas c'est de ne pas pouvoir finir un livre...
Un film à la rigueur... Une série cela arrive souvent mais un livre; cela me rend folle !
Je me sens frustrée, énervée, nulle, coupable...
Bref.
Et pourtant, parfois, dans de rares cas, c'est nécessaire, voire impossible d'en faire autrement.
C'est le cas pour "My absolute darling" de Gabriel Tallent.
Ceux qui disent : "Je me méfie des critiques dithyrambiques" me laisse pantoise. Je ne suis pas du tout réfractaire aux consensus divers... J'étais pleine d'espoir et de sympathie...
Ma libraire m'avait avertie :
"Ce livre est difficile, dur à lire, MAIS il est magnifique".
J'avais tout, tout pour aimer ce livre. Le sujet me touchait en plein coeur, le style d'écriture me semblait prometteur...
Malheureusement, j'en ai eu plus qu'assez de cette violence exacerbée. Elle est certes, parfois nécessaire; surtout en ce qui concerne cette relation père/fille abusive mais parfois elle est cruellement présente alors qu'elle n'a pas lieu d'être. Cela en devient à force trop étouffant, irritant et même révoltant. Oui la violence est là, oui il faut la connaître mais tout de même...
C'est plus que je ne pouvais er et je me suis aperçue que je n'étais pas la seule.
Dommage. Le style poétique est plaisant, l'histoire poignante mais le récit est saturé de répétitions, de piétinements et de violence qui se erait bien de certains détails...