La conclusion de la saga... mais pas épique...
Et voilà le grand final... enfin, grand, c'est vite dit. Alors que le tome précédent annoncé une fin épique avec une cargaison de gholas issue des premiers tomes de Dune au final on se retrouve avec la plupart qui n'ont que des rôles (très) secondaires voir anecdotiques (Stilgar...). Certains ne sont même que l'ombre des originaux... bref les gholas sont totalement sous exploités. Dommage, surtout sur de si mémorables personnages qui nous ont fait rêver durant les 4 premiers tomes du cycle original.
Cet ultime tome de la saga parvient pourtant à relier l'enssemble des livres que ce soit les Avant Dune ou le cycle original, chose pas facile au vu de la complexité de l'univers de Frank Herbert. Le grand ennemi est finalement vaincu, l'Oracle du Temps tire sa révérence, l'épice coule, les vers se propagent... et Dune l'éternelle renaît de ses cendres. Certains évènements font cependant trop simplistes (la fin des danseurs visages notamment) tandis que d'autres surprennent (le comportement d'Erasmus). On regrette également que la puissance des mentats / Bene Gesserit e à la trappe... L'épilogue laisse sur ça fin, car s'il évoque bien les personnages principaux et les gholas, il reste assez flou sur certains éléments important (Ix dans tout ça ???).
Le livre n'est pas désagréable à lire, loin de là. Il apporte une vraie conclusion au cycle de Frank Herbert... le tout en parvenant à relier plus de 15.000 ans d'histoire. Le problème c'est qu'il reste un livre "basique" très loin de la profondeur des livres de Frank.