Le roman a moins de souffle que les deux autres volets (Pour uns juste cause et Vie et Destin), on y retrouve un ensemble de personnages et de situations familières, une attention portée aux détails, une forme de bienveillance aux personnages (qui est ici, toutefois, un peu perturbée par certains traits qui ressemblent par moment à un exercice un peu obligé de propagande - ce récit a été écrit en 1942 et est une commande de L’Etoile rouge, un journal soviétique) : le peuple est immortel, son esprit de sacrifice héroïque : il n’y a pas de mot plus solennel et saint que le mot « peuple » ! Ce peuple sait mourir dans la gravité et la simplicité comme aucun autre peuple au monde.