Si tu pensais que la science-fiction était forcément remplie de batailles intergalactiques, d’intelligences artificielles menaçantes et de fins du monde spectaculaires, L’Espace d’un an de Becky Chambers est là pour te prouver que parfois, l’espace, c’est surtout une belle occasion de parler diversité, tolérance et liens humains… ou plutôt inter-espèces.
On suit l’équipage de la Wayfarer, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l’espace pour relier des systèmes stellaires. Leur mission ? Se rendre à l’autre bout de la galaxie pour bosser sur un méga-tunnel, une expédition qui va leur prendre… un an. L’occasion parfaite pour apprendre à mieux se connaître, gérer les tensions, se poser des questions existentielles et, surtout, découvrir une galerie de personnages aussi barrés qu’attachants.
Le gros point fort ? C’est une SF profondément humaine. Ici, pas de menace d’extinction ni de méchants aliens prêts à tout détruire, mais un voyage qui mise sur l’émotion, la découverte et l’acceptation des différences. Chaque personnage a son histoire, son identité propre (qu’il soit humain, reptilien, IA ou autre), et le roman regorge de réflexions sur la culture, la communication et le vivre-ensemble. C’est chill, c’est bienveillant, et ça donne envie d’embarquer sur la Wayfarer pour discuter philo avec un extraterrestre autour d’un café spatial.
Le hic ? C’est un road-trip plus qu’un space-opera. Si tu attends de l’action effrénée, des explosions et des enjeux apocalyptiques, tu risques d’être frustré. L’intrigue est assez simple, et le roman repose surtout sur la dynamique des personnages et les petits moments du quotidien… dans l’espace.
Bref, L’Espace d’un an, c’est une bulle de douceur dans le genre SF, un livre qui parle plus des liens entre les êtres que des guerres intergalactiques. Une lecture réconfortante et feel-good, qui te rappelle que, même à des années-lumière de la Terre, ce qui compte vraiment, c’est avec qui tu fais le voyage.