L'Apprenti assassin par Kliban
Et puis je n'ai pas réussi à en lire un second...
Mais contrairement à Pratchett, c'est essentiellement parce que ça sent la série calibrée à l'Américaine, sorte de cadre qui ne sait pas encore ce qu'il encadre (ni où s'en va son histoire), prétexte à 26 000 péripéties, parfois intéressantes, souvent pas, et englué dans les déboires psychologiques de personnages qui,de toute évidence, sont nés aux States au XXè siècle. Bref. Pour moi, c'est le (mauvais) space op de la fantasy. Parvient pas à m'intéresser.
Cela dit, le personnage est un minimum attachant, et je n'ai pas eu envie de brûler le bouquin ou de poursuivre son auteur pour perte de temps comme cela a pu m'arriver dans la Belgariade, ou plus encore la Mallorée, d'Eddings (*).
Et dans le genre récit à la première personne bien troussé, cependant, car il y en a, j'ai largement préféré les premiers tomes de La Compagnie Noire.
Dont acte, Robin Hobb, c'est pas pour moi - sauf à me faire déniaiser la lecture par un ou une qui saurait me faire rentrer dans son univers et son écriture - not impossible.
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(*) Mais oui ! ces séries, là, où la seule chose à laquelle aspirent vraiment _tous_ les personnages, c'est le mariage. On a connu plus exaltantes quêtes du Graal. Et, non, je n'ai rien contre le mariage en littérature (Parade Nuptiale est un chef d'œuvre), mais beaucoup contre les plaquages émotionnels mal faits et monomaniaques à seule fin d'aider le lecteur (cet abruti) à s'identifier à des personnages suffisamment mal construits pour qu'on ait besoin de les rendre aussi insipides qu'un voisin-de-palier (je n'ai rien contre mon voisin de palier, au demeurant), sans que cela ait le moindre intérêt pour l'histoire.