En pleine période de confinement, lire ou écouter un roman qui parle d’isolement, peut donner impression de vécu, à la différence fondamentale qu’internet et l’électricité cesse de fonctionner. Ce qui change beaucoup avec la situation que nous avons pu vivre (ou vivons, de l’autre côté des Pyrénées, nous sommes encore confinés).
Imaginer se retrouve seul, sans moyen de communication, sans électricité, avant la résilience, c’est l’effondrement. Et petit à petit, reprendre le dessus et avec un récit d’apprentissage, se rapprochant dans l’approche à la découverte d’un nouveau monde a Robinson Crusoé.
On ne sait pas exactement ce qui a bien pu se er pour l’humanité et le pourquoi du comment les deux sœurs se retrouvent seul au monde dans cette maison au milieu de la forêt, qui finissent par survivre au gré de leur réserve alimentaire et de la cueillette. Le roman pousse à la réflexion sur notre société, sur l’humanité.
Dans ce roman, il n’est pas question de science-fiction, ce qui explique en soit du flou sur le pourquoi du comment de l’extinction de l’humanité, mais une réflexion sur la difficulté pour nos contemporains d’un retour à la nature. Surtout lorsque ces dernières sont deux jeunes filles qui se retrouvent face à cette nature pleine de mystères.
Maya Barran prête sa voix a ce roman initiatique incarnant ces sœurs qui apprennent et découvrent et dompter cette nature bien loin de la société de consommation qui a disparu avec l’humanité.
Sur le blog: https://www.bouquinovore.com/2020/05/dans-la-foret-lu-par-maya-barran.html