Top jeux puzzle/énigmes

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Le jeu de piste intersidéral le mieux foutu de l'univers.
On ne présente plus ce jeu où tout relève du génie absolu.

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LE jeu d'enquête maître étalon qui a posé les bases de toute une branche d'un genre.
Le tout raconté avec une économie de moyens visuels et une maestria dans tout ce qui est sonore (sound design, musique, doublages, l'ambiance est digne des meilleures fictions audio).

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Inspiré par Return of the Obra Dinn, il finira de définir les bases mécaniques du genre en les concrétisant sous la forme de phrases à trous.
Une histoire généreuse et une narration éclatée façon puzzle.

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Aussi bien que le jeu ci-dessus dont il est la suite, ces deux jeux sont décidément impressionnants par la façon dont ils donnent l'impression de construire le schéma de résolution mentale brique par brique directement dans le cerveau du joueur.

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Finalement c'est aussi un peu la forme phrases à trous et pages de bouquin à remplir.
Puisque dans cette courte gourmandise au design parfait il va s'agir de compléter les cases de courtes bandes-dessinées. En leur donnant le sens imposé par le titre.
C'est charmant plein de petites surprises.
A essayer !

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Allez un dernier jeu inspiré par Obra Dinn et après on e à un autre sous-genre.
Ce jeu avait d'abord été prévu comme un cinematic plateformer (façon Inside). Ce qu'il lui reste de cet adn n'est pas la facette la plus réussie du jeu, loin de là.
Heureusement les créateurs ont eu l'idée du thème de la tour de Babel, et des langages hermétiques pour diviser les peuples. Le jeu s'est alors paré d'un propos unique et d'une mécanique géniale. Ici il va falloir apprendre des langues cunéiformes ou à bases de glyphes à force d'observation, de déduction, d'imitation du langage universel des gestes.
C'est brillant.
ionnant.

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Si vous aimez apprendre un langage, restez attentif encore deux secondes et portez votre attention sur LOK. Il se présente comme un jeu de la famille des mots disposés en grilles. Il faut noircir des lettres en formant des mots d'une langue imaginaire qu'on va apprendre au fur et à mesure. A chaque nouveau niveau, un nouveau mot, un nouveau pouvoir pour étoffer l'éventail de nos possibilités. Et tout ça va nous amener assez loin.
C'est inventif et d'une ergonomie exemplaire (existe en application mobile pour y jouer en tactile). L'habillage visuel et sonore est plein de vie et à moitié fascinant.
Un vrai puzzle game d'auteur qui, comme les meilleurs, nous remplit d'iration.

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Restons pour quelques jeux dans la famille des jeux de puzzles formellement assez purs.
C'est le genre le plus représentés dans le médium, ce n'est pas mon préféré, mais j'ai quelques coups de coeur à mettre dans cette liste.
Gorogoa ressemble d'abord à un jeu de taquin. Puis à un jeu sur les illusions d'optique, de perspectives, ce genre de choses. Et parmi les jeux qui ont cette ambition (Moncage, Viewfinder, ...) c'est celui qui m'a semblé le plus efficace par sa brièveté et sa volonté narrative. En fait c'est vraiment une belle petite curiosité.

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Peut-être un peu moins classique visuellement, on reste pourtant dans le puzzle game assez pur. Il va falloir constituer des chemins pour faire avancer notre personnage sur un décor de papier imprimé en recto-verso. Et pour se faire il va falloir plier les bords ou les coins, rabattre le verso sur le recto pour voir comment tout ça peut se mettre en place au fur et à mesure.
Ça joue parfois aussi un peu sur les perspectives. Parfois sur des tracés à reconstituer. C'est simple mais bien foutu, et charmant. Mais de toute façon je vous ai déjà séduit quand j'ai dit qu'on allait plier du papier.

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Baba is You revisite le jeu de poussage de blocs, façon Sokoban.
L'idée est simple et géniale : les blocs qu'on déplace sont des mots ou des images. Et, chaque fois qu'une série de blocs forme une phrase qui peut être traduite comme un paradigme de règle du jeu, tout l'environnement qui constitue le puzzle peut être bouleversé. Aussi bien un objet du décor que simplement l'élément qu'on déplace à la manette.
C'est génial et vertigineux.
Et putain de dur !!! BRAIN is MELT
Le seul défaut du jeu, à mon humble avis, c'est un manque de direction. L'auteur n'a apparemment pas réussi à renoncer à la moindre idée. Il a tout mis, débrouillez-vous avec ça.

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Pousser des blocs c'est très bien mais pousser des blocs pour les mettre dans d'autres blocs, c'est mieux. Puis peut-être ensuite entrer dedans, résoudre un niveau-bloc imbriqué dans un autre bloc pour obtenir un troisième bloc qu'on fera faire sortir par le côté opposé pour le faire er dans le bloc précédent...
Vous avez mal au crâne ?
Pourtant tout est simple. Parce que contrairement au jeu cité précédemment, l'auteur mène la direction de sa barque d'une main de maître. Masterclass de level design : les mises en abîmes les plus vertigineuses nous semblent rapidement l'enfance de l'art.
Patrick's Parabox est terminable assez rapidement, pourtant il y a plus de niveaux qu'on pourrait le croire au début de notre progression. Parce que l'auteur a eu plein d'idées. Mais pas trop. Et toutes renouvellent ce qu'il faut quand il faut.
Ce jeu m'a radicalement impressionné. Fascination et iration.

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Si j'ai piqué votre curiosité avec mes histoires de mises en abîme de blocs qui sont des niveaux et qu'on fait entrer dans d'autres blocs qui sont également des niveaux, alors vous serez sûrement sensible à la proposition de Cocoon.
Jugez plutôt : ici ce sont des globes qui sont des niveaux et qu'on fait entrer dans d'autres globes qui sont des niveaux.
Visuellement par contre on est dans la g. Ça ressemble à pas mal de jeux d'action exploration en vue du dessus (Death's Door pour n'en citer qu'un). Et formellement c'est un peu ça quand même, action et exploration.
Mais conceptuellement c'est un pur cru puzzle game. Et du meilleur tonneau !
On n'entre jamais complètement dans l'histoire (cryptique) mais l'ambiance en revanche nous cueille immédiatement.
C'est fascinant, c'est beau. C'est un monde mécanique et organique qui fait des cliquetis satisfaisants. Cocoon est un chef d'oeuvre absolu de level design.

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Je viens de parler d'action et exploration, dans un jeu avec une vue du dessus.
C'est tout à fait ce qu'est Tunic. Ça n'a rien à voir avec les énigmes ?
Vous avez raison.
Mais Tunic est le meilleur dans tout ce qu'il fait.
(insérez ici un smiley de ninja qui disparaît dans un nuage de fumée)

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Tant qu'on est dans les jeux d'action, on va y rester un peu et explorer le sous-genre puzzle-plateformer qui est probablement mon préféré....
Ah mince désolé là c'est The Witness. Ça n'a rien à voir.
Mais c'est très bien. Intelligent, level design enchâssé, narration environnementale en vue subjective, progression par la connaissance ("knowledgevania")... Peut-être un tantinet boursouflé. Mais on l'excuse parce qu'il y a de vrais morceaux de génie là-dedans.
Une sacrée référence qui aura fait bon nombre de petits.
Excusez-moi pour la cohérence de la liste. Mais on va dire que je le laisse ici.

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Tant qu'on est dans les jeux d'action, on va y rester un peu et explorer le sous-genre puzzle-plateformer qui est probablement mon préféré.
En commençant par le daron d'un genre (regardez les dates des jeux de la liste).
FEZ n'est pas le premier puzzle plateformer (ce n'est probablement pas BRAID non plus, du même auteur que The Witness mais que je ne mets pas dans cette liste parce que je ne l'aime pas tellement).
Ce qu'il a inventé c'est l'introduction d'énigmes dissimulées derrière des apparences de game design qui n'ont rien à voir. C'était un sacré coup de maître quand on y pense !

Déjà le jeu dans son concept affiché était excellent : un plateformer en 2D mais où on peut faire pivoter les faces d'un monde en réalité conçu en 3D. Le personnage acquiert subitement cette faculté et il va pouvoir explorer les nouvelles dimensions qui s'offrent à lui. On pense au livre Flatland d'Edwin A. Abbott. On pense à Monument Valley qui est un de ses enfants spirituels.
Des enfants spirituels il en a eu quelques-uns tant FEZ est inspirant.
Gomme et crayon obligatoires.

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Allez, je place Animal Well ici et finalement ma liste est parfaitement cohérente.
Plateformer d'exploration façon Metroid-like mais sans le moindre combat, Animal Well tape tout de suite dans l'oeil pour sa direction artistique et son ambiance enveloppante, mi-inquiétante mi-choupinou.
Mais comme FEZ dont il revendique l'inspiration il cache une quantité impressionnante de trucs cachés et des énigmes allant jusqu'au tordu en ant par l'impossible.
Voici qui clôt, pour l'instant, une petite série de jeux qui vont vous demander de noircir des pages et des pages de carnet (même si dans celui-ci il est possible d'annoter la carte dans le jeu). Tout ce que j'aime !

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Puzzle plateformer assez simple, sans concept twist tourneboulant, ElecHead a tout de même un certain nombre de surprises à nous proposer. Mais de toute façon c'est par son efficacité qu'il brille. Elechead ne nous explique pas ses idées de gameplay, c'est la conception des niveaux qui nous les suggère.
Un vrai jeu de mon coeur.

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Parfois un tableau de jeu de plateforme on appelle ça un panneau. Je crois... (non).
En tout cas c'est vrai au moins en ce qui concerne The Pedestrian. Notre personnage, tout droit échappé du logo affiché sur la porte des toilettes, va traverser un certain nombre de panneaux d'affichage urbains, de signalisation, des écrans de contrôle, etc. Visuellement et en terme de level design c'est l'occasion de nous offrir des moments de surprise, de beaux décors, de grands travelings et plus encore, parce que tout ceci va finir par avoir un sens.
Mais en attendant il y a de quoi se triturer le cerveau. Parce que ces panneaux à l'intérieur desquels notre personnage sautille et déplace des trucs, on va pouvoir les repositionner dans l'espace...
C'est beau, c'est poétique, c'est super agréable à jouer.
C'est vraiment un puzzle-game qui excelle ! Une référence pour moi.

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Les puzzle games en vue subjective sont légion. Et moi c'est un de mes gros angles morts. De toute façon c'est quasiment tous des héritiers de Portal quand c'est pas juste de la grosse repompe. Donc on n'aura pas Viewfinder ni The Talos Principle que j'ai trouvés chiants é l'effet wahou de la super bonne idée, on n'aura pas Manifold Garden ni Echochamber ni Superliminal parce que je n'y ai pas joué, on n'aura pas The Stanley Parable parce que c'est super mais je suis pas sûr que ce soit un jeu d'énigmes.
On n'aura pas The Witness parce qu'on l'a déjà eu et allez savoir quelle raison m'a poussé à le mettre là où je l'ai mis.
On aura juste Portal. Et juste le premier parce que c'est le seul auquel j'ai joué. Et parce qu'il est hilarant. Oui, les puzzles sont chouettes mais s'il ne m'avait pas autant fait rire je ne le citerais même pas.
Portal est drôle, voilà c'est tout pour moi.

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Botany Manor est un autre jeu en vue subjective mais ici - retenez bien la suite de cette phrase - on va explorer les nombreuses pièces d'un manoir.
Conceptuellement c'est une grande bâtisse remplie d'objets à manipuler et d'indices sur les murs et dans des tiroirs. Les énigmes sont de type escape room. Mais ce qui fait le charme du jeu, hormis son parfum de mystère et de désuétude, tient en trois choses : c'est hyper beau, ça expose intelligemment la condition des femmes dans la communauté scientifique au 19ème siècle, et on fait fleurir des plantes.
Avant Botany Manor je n'aurais jamais soupçonné que je prendrai autant de plaisir à empoter. C'est que chaque plante ici est imaginaire et sensationnelle bien que créée à partir de traits réellement présents dans notre nature de la vraie vie terrestre. On apprend des choses, on s'étonne, on s'émerveille, et de façon plus prosaïque on cherche à reproduire artificiellement avec les moyens mis à disposition dans le manoir les conditions d'éclosion de ces plantes rares véritables caprices de la nature.
En consignant nos indices dans un herbier qui fait penser au carnet de Return of the Obra Dinn.
Tout dans Botany Manor est extrêmement satisfaisant. Il a bien deux ou trois facilités qu'on lui pardonne parce qu'il a sont lot d'énigmes marquantes, mais toutes sont chouettes de toute façon. Et puis c'est vraiment très beau. Les fleurs. Les oiseaux. Les couleurs. La musique. Un immense coup de coeur.

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Vous avez joué à Botany Manor et maintenant, comme moi, vous avez découvert que vous aimiez les plantes, les herbiers et les fleurs dans les jeux video ? Alors jouez à Strange Horticulture. Ça n'a rien à voir avec le jeu précédent : ici des plantes extraordinaires vous allez pouvoir en découvrir 72, et surtout er un temps fou à examiner folioles et pétales à la loupe.
Le jeu est plutôt de type narratif, vous savez, le genre de jeu où on tient une boutique et il faut satisfaire les demandes de clients de age, tantôt anodines, tantôt excentriques, parfois inquiétantes, en prescrivant aux bons maux les bons remèdes ; et l'histoire se livre par ces entremises.
Apprendre à identifier les plantes et reconnaître leurs effets, c'est l'essentiel des énigmes que propose le jeu même si quelques petites mécaniques bienvenues viennent agrémenter le gameplay par-ci par-là (trop rarement) notamment sur la carte de la région. L'interface est perfectible et la musique est chouette mais ce n'est pas une faute de frappe d'avoir utilisé le singulier.
C'est mince et en même temps ça m'a satisfait complètement bien qu'on ne puisse pas exclure qu'il s'agisse d'une inclination personnelle étrange.

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Vous avez joué à Botany Manor et maintenant, comme moi, vous avez découvert que vous aimiez les immenses manoirs aux nombreuses pièces à explorer, remplies d'objets à manipuler et d'indices sur les murs et dans les tiroirs ? Alors jouez à Lorelei and the Laser Eyes.
Ce jeu c'est le croisement improbable entre Alone in the Dark et Le Professeur Layton. Mais en fait c'est l'adaptation du film L'année dernière à Marienbad d'Alain Resnais, avec un supplément de couleur rouge et d'yeux crevés. C'est arty, option torturé avec un point de vue radical sur l'exposition artistique, performance excentrique et installation labyrinthique à grande échelle.
Vous ne comprenez rien ? Parfait, vous êtes mûr pour lancer le jeu.
Vous craignez que ce soit intello tendance boursouflé ? C'est possible, je ne suis pas sûr du contraire pour être honnête. Mais ce dont je suis sûr c'est que chaque recoin de ce jeu jusque dans les menus, chaque instant é, a de toute façon deux ambitions simples et belles : être ludique et délivrer une putain d'ambiance.
Très vite on ne sait plus à quoi le jeu est censé rendre hommage. Moi je crois que c'est à ces recueils imprimés, bourrés de devinettes et d'énigmes mathématiques, genre almanach pour geeks des tests de QI. Je suis ce genre de gars. J'ai adoré Lorelei and the Laser Eyes. Et vous savez pourquoi ? (si vous avez lu toute la liste jusqu'ici, oui vous savez) Hé bien parce que même si c'est souvent bien simple surtout au début, Lorelei nous réserve quelques surprises et de nombreuses pages de carnet à griffonner.

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Vous avez joué à Botany Manor (ou Lorelei) et maintenant, comme moi, vous savez le plaisir raffiné des immenses manoirs bourrés de pièces à explorer... Alors jouez à Blue Prince.
Non, attendez ! D'abord soyez avertis que la proposition est clivante, renseignez-vous avant de vous jeter dessus. Le jeu semble avoir eu la faiblesse de céder à la facilité du système aléatoire des rogue-light. C'est potentiellement un problème.
Personnellement dans Blue Prince je ressens davantage l'adn d'un jeu de société de type pioche et pose de tuiles. Chaque tuile est une pièce du manoir et derrière chacune des issues de la tuile (derrière chaque porte, quoi) on vient choisir et poser une tuile parmi trois piochées ; ceci pour construire le plan d'un manoir le plus praticable possible, dans le but d'atteindre et redre la mystérieuse antichambre plantée tout en haut du plateau de jeu.
Enfin ça c'est ce qu'on croit.
Rien ne se era comme prévu et derrière chaque tentative frustrée - il y en aura beaucoup - vous allez accumuler quantité de questions, de points de règles non explicites, des hypothèses et des pistes à noter dans un carnet... et des captures d'écran.
Parce que ce n'est pas qu'un jeu de tuiles. C'est un jeu d'énigmes en vue à la première personne, et s'il y a bien une paire d'énigmes triviales qui s'annoncent comme telles et dont on se foutra rapidement, il y a surtout une immense variété d'éléments insondables dont on ne sait jamais si ça peut nous servir à résoudre quelque chose un jour ou non (spoiler : oui, tout et plus encore).
Combien de mystères cache ce manoir ?
Parce qu'on en a vu des trucs bizarres à force de se balader dans les nombreuses pièces qui le composent.
Hé bien plus que vous ne le croyez. Plus que moi-même je ne le crois alors que j'ai terminé le jeu (du coup non... est-ce au moins possible de le terminer ?)

Gare à la frustration. Vous pensez lancer une partie pour vérifier ce qui peut se er si vous réunissez telles et telles conditions de poses de tuiles, mais l'aléatoire ne vous le permettra pas. Souvent pas. Alors il est possible de dompter cet aléatoire, on peut en comprendre certaines règles, voire carrément lui casser les genoux, mais mon meilleur conseil c'est de jamais lancer une partie avec une seule idée en tête, faites votre todo list, et surtout acceptez qu'une tentative puisse tourner court. C'est pas la compète. C'est un jeu qu'il faut prendre le temps de découvrir.

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On a commencé cette liste avec des jeux d'enquête. On va la clore avec The Operator.
Il s'agit d'un jeu d'interface.
Interface parce que le jeu vous fait manipuler le système d'exploitation d'un ordinateur. Avec votre clavier et votre souris, vous déplacez directement le curseur dans l'interface logicielle du jeu. C'est pas clair ? Ce n'est pas le premier jeu à proposer ça, pensez à Her Story, Telling Lies ou A normal lost phone. L'interface du jeu épouse l'objet que vous manipulez en tant que joueur. L'immersion est directe.
Interface parce que c'est ce qu'est le personnage que vous incarnez dans le jeu : une interface (un opérateur). Vous savez, vous êtes ce personnage du FBI dans les séries américaines qui ne va jamais sur le terrain, qui reste le cul planté sur sa chaise et que les agents de terrain appellent pour cracker l'image d'une caméra de videosurveillance, pour faire un zoom en super résolution sur une plaque d'immatriculation illisible...
Vous n'avez jamais rêvé de faire ça ?
C'est la proposition de The Operator. Le jeu est essentiellement narratif, il y a des rebondissements et le scénario s'amuse à nous balader, mais si je lui accorde une place dans cette liste c'est qu'il y a aussi beaucoup de choses qui relèvent de la déduction, d'indices à recouper, à faire coïncider.
L'immersion est totale.
C'est super bien foutu, on s'y croit, c'est très intense par moments.
C'est une excellente expérience de quatre heures, très stimulante, avec ses moments très forts.

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Pour faire un nombre rond j'ajoute un 25ème jeu (oui, semi-rond si vous préférez).
Mais celui-là n'est pas encore sorti.
Voilà, prenez ça comme une récompense si vous avez fait défiler jusqu'ici. (Et si vous avez tout lu, faites le moi savoir en commentaire, vous ne gagnerez rien mais ça me fera plaisir).
Looking for Fael a un pitch génial. Un pote vous envoie un message sur votre téléphone portable : apparemment il a trouvé le moyen de disparaître à l'intérieur de son propre appartement. Encore une histoire d'habitation bourrée de pièces à explorer. Encore un tas d'énigmes environnementales, d'indices sur les murs, des pages et des pages à noircir dans un carnet.
Je le sais, j'y ai joué pendant deux heures. Il y avait une démo exclusive sur un salon.
Et j'ai capitulé après avoir claqué un neurone et réalisé que je ne m'en sortirai pas sans un crayon, un cahier et une bonne organisation.
J'ai trop hâte que la version finale sorte, pour savoir si le claquage en valait la peine.