Ma vie dans les salles obscures

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17 mai 2025, Eldorado Dijon, en solo

Avis en sortant du ciné :

Avec Les Linceuls, David Cronenberg interroge le deuil, la mort où il n'est pas difficile de faire le parallèle entre son cas (il a perdu sa femme récemment) et le protagoniste joué par Vincent Cassel. Il met en scène un univers futuriste réaliste, et surtout froid et triste, dominé par de nouvelles technologies. On retrouve tout ce qui concerne sa fascination pour les corps et de manière générale beaucoup d'idées, tant dans le fond dans la forme. Dommage que par moment, Cronenberg se perd un peu dans quelques sous-intrigues moins intéressantes et peine à réellement imposer une tension et atmosphère forte et prenante.

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26 avril 2025, Eldorado de Dijon, en solo

Avis en sortant du ciné :

Premier long métrage de Federico Luis, Simón de la montaña interroge sur l'amitié et l'handicap, les liens entre les deux et surtout les frontières qui vont se dresser.
Filmé comme une tranche de vie, le film démarre et termine à vif, au milieu d'une action, lève vite le voile sur le non handicap du protagoniste et joue avec ça pour mettre en place une atmosphère plutôt malaisante. Par moment, le film peine à proposer autres choses que ce malaise, à s'affranchir de certains codes pour explorer un peu plus, ce qui est regrettable car le potentiel était là.

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13 avril 2025, cinémathèque de Paris, avec Arthur et Sun

Avis en sortant du ciné :

Comme il sait (savait ?) si bien le faire, Wes Anderson nous emmène dans son univers décalé et burlesque, avec une galerie de personnages hauts en couleurs. La Vie Aquatique est drôle, touchant et déborde d'idées, on plonge dans un monde maritime (et jolie tacle à Cousteau !) au de personnages fascinants que le cinéaste dissèque pour en théorie des moments, ,tour à tour, émouvant, hilarant ou fascinant.
Il déborde d'idées, tant dans le fond que la forme, les dialogues sont géniaux, il joue avec les cadres et les couleurs, ainsi que les petites références, il ancre son film dans de superbes décors naturels, accompagné par Seu Jorge et ses reprises bossa nova de Bowie.
Un film doux et dingue à la fois.

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13 avril 2025, MK2 quais de scène (Paris), avec Arthur

Avis en sortant du ciné :

Superbe fresque, couvrant vingt années d'une famille afghane ayant trouvé refuge en Iran, que les réalisateurs captent à trois moments distinct (chaque début de décennie).
Il y avait tous les ingrédients pour faire un film lourd mais les réalisateurs évitent de nombreux pièges, et débordant d'idées, tant dans le fond que la forme.
Ils abordent plusieurs problèmes rencontrés par ces réfugiés, que ce soit frontalement ou plus complexe, et si les trois segments sont de qualités, on retiendra surtout le dernier, d'une grande puissance émotionnelle.

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12 avril 2025, MK2 Beaubourg (Paris), avec Arthur

Avis en sortant du ciné :

Documentaire fleuve autour des ateliers de textiles dans des coins pauvres de Chines Jeunesse (Les Tourments) dée le simple cadre de ce genre, il créé une mémoire collective et intergénérationnelle autour de ce travail si particulier, des conditions affreuses (peu de temps libre, salaire de misère) et de la vie difficile qui en découle. Il évoque les protestations, les fuites, la recherche de meilleurs conditions, la répétition d'un travail compliqué etc.
Son style particulier (caméra à l'épaule, et témoin de scène) permet d'humaniser tous ces gens, d'être à leur côté lors de moments durs ou, parfois, de simples petites séquences de bonheur. La dernière partie est superbe, il change de cadre, nous aussi, on a l'impression de sortir des ateliers et découvrir le monde extérieur. Et, tout le long, il filme avec justesse. Puissant.

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12 avril 2025, MK2 Odeon (Paris), avec Arthur

Avis en sortant du ciné :

Gros succès en Chine, Her Story, feel good movie par excellence, parvient à être drôle et parfois émouvant, jouant la carte de la famille séparée mais qui se voit encore, et quelques personnages plus ou moins extravaguant autour.
Il y a une osmose dans tout ça (le mélange des genres, les personnages...), les seconds rôles fonctionnent parfaitement, au point de faire oublier les quelques petits excès par ci par là (surtout en fin de récit).

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29 mars 2025, CGR Beaune avec Eugénie, Emma & Christian

Avis en sortant du ciné :

Terry Gilliam propose avec L'Armée des Douze Singes un monument de la science-fiction, un film européen à Hollywood comme il le dira, tour à tour grandiose, émouvant, oppressant et intense, avec beaucoup d'idées, tant dans la mise en scène que certains détails.

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25 mars 2025, Cap Vert avec Eugénie et Flo

Avis en sortant du ciné :

Second film de l'année à sortir en salle pour Steven Soderbergh, huit années après le très bon Logan Lucky (et une floppée de film en streaming entre temps). Le point de départ est cool : un repas, trois couples dont une taupe.
S'ensuit une heure trente avec de nombreux rebondissements, où il e de Mr et Mrs Smith à James Bond. La mise en scène est élégante, les longues scènes de discussions sont les moments forts du film, les lieux ne sont pas anodins (du high tech londonien à une simple cabane de pêche) et les personnages s'affrontent sous différents formats (détecteur, psy, diner, espionnage à distance, etc), il y a tout plein d'idées un peu partout. Soderbergh s'éclate, nous aussi, c'est léger, simple et prenant.

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19 mars 2025, Cap Vert, avec Eugénie

Avis en sortant du ciné :

Bong Joon-Ho surprend avec Mickey 17, proposant une comédie de science-fiction assez fun, s'éloignant un peu des chemins balisés promis par sa thématique initiale (bien que la seconde partie du film soit un peu plus conventionnel).
Il y a un côté Starship Trooper dans l'idée de prendre un sujet éculé, et d'en faire une farce (certes, bien plus douce que chez le Hollandais). Il y a du rythme, c'est plutôt drôle, il y a de bonnes idées de mises en scène (une rencontre amoureuse silencieuse par exemple), un visuel classique mais réussi (la froideur du vaisseau, la planète neigeuse, les petits monstres, etc).
Mickey 17 fonctionne aussi grâce à ses personnages, ils sont intéressants, Bong Joon-Ho joue bien avec le clonage, ainsi que les relations hiérarchiques. Le duo/trio Pattinson/Naomi Ackie fonctionne très bien, Steven Yeun est parfait en petit furet égoïste et que dire de Ruffalo, délirant en sorte de mélange de Trump & Musk.
Une bonne surprise, et son meilleur film américain, sans aucune hésitation.

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10 mars 2025, Eldorado, avec plume231

Avis en sortant du ciné :

Guan Hu nous emmène dans une ville désertée suite aux évolutions chinoises où il ne reste que quelques rares personnes et surtout des chiens, abandonnés, devenus errants.
Black Dog prend son temps pour construire le récit autour d'un chien pestiféré et d'un ex taulard qui vont plus ou moins s'apprivoiser et s'apprécier. En fond, c'est donc la vision d'un village ayant subi les grandes transformations de la Chine entre la fin du XXème siècle et le début du XXIème.
Il y a beaucoup de poésie, de moments humains où le protagoniste, dans sa solitude fait face à son é, ainsi qu'à des choix pour l'avenir. C'est beau, où l'auteur trouve toujours le bon équilibre sans jamais alourdir le récit, avec même quelques moments drôles qui fonctionnent très bien. On notera aussi un Jiǎ Zhāng-Kē venu prêter main fort au casting ainsi qu'une belle (et fine) utilisation de la musique/l'image des Pink Floyd

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1er Mars 2025, Cap Vert, avec Benoit

Avis en sortant du ciné :

Si on a parfois l'impression que Mangold peine à choisir entre faire un film sur Dylan et un sur la fin/métamorphose de la scène Folk, Un Parfait Inconnu est une réussite sur plusieurs autres points.
D'apparence (et pas que) classique, ce biopic s'en sort en contextualisant pas ou peu, c'est une tranche de vie de Dylan, centré sur lui, Mangold ne s'arrête pas sur les hauts et bas de sa carrière, juste ce qu'était et pensait Dylan au début des années 1960. Ce qui est assez réjouissant car bien mis en scène, avec la musique comme principale point de vue, de quoi oublier les figures un peu lourdes (Johnny Cash, etc) mais malheureusement obligatoire du biopic hollywoodien.

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28 février 2025 Pathé (Dijon), en solitaire

Avis en sortant du ciné :

Un documentaire ionnant (certes, difficile de ne pas l'être avec un tel sujet) qui revient surtout sur la genèse et les débuts du groupe (jusqu'à Led Zep II), d'abord individuellement puis en tant que groupe.
Certes, il y a des petits raccourcies, mais le fait de donner la parole aux 4 membres (oui 4!), et personne d'autres, ajoute un côté intimiste, surtout que ce qu'ils disent est loin d'être banal, bien au contraire, ils laissent leurs émotions parler. A ce jeu-là, Plant et Bonham sont les meilleurs, Page et Jones apportent plus un côté technique intéressant.
De plus, Becoming Led Zeppelin fait la part belle à la musique en elle-même, quelques ages sont extraordinaires (How Many More Times, What Is and What Should Never Be, etc), surtout au cinéma!

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23 février 2025, MK2 bibliothèque (Paris), avec Arthur, Sun et Eugénie !

Avis en sortant du ciné :

Premier film de Kim Hye-Young, It's Okay! est une petite merveille, un feel good movie qui fait facilement oublier ses facilités (des changements de mentalités trop rapide notamment) par l'écriture de sa protagoniste et sa créativité globale. La solitude et les malheurs de la jeune lycéenne n'ont jamais un traitement lourd/tragique, mais au contraire, pétillant, rêveur, comme dans une bulle, et la mise en scène est à cette image. Les personnages secondaires existent, ne laissent jamais indifférents, l'humour fonctionne, parfois grâce à de simples petits ressorts du quotidien.

Un vrai coup de cœur !

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17 février 2025, Cap Vert, avec Flo

Avis en sortant du ciné :

Soderbergh qui fait son Shyalaman (première époque) et il le fait très bien !
Le concept est intéressant, et sa façon de le mettre en scène nous met dans une position inconfortable, de voyeur, renforçant l'ambiance un peu étrange mais de plus en plus prenante, avec comme fond une famille brisée.

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15 février 2025, festival cinéma asiatique de Vesoul, avec Arthur

Avis en sortant du ciné :

Effectivement, comme le dit le titre français, un eport pour l'enfer.
Un film qui m'a rappelé le Salavdor d'Oliver Stone, sorti quelques temps après. Ann Hui prend le cadre journalistique d'un retour 3 ans après une révolution et la fin d'une guerre. Le point de vue chino-hongkongais est intéressant (chine pour le conflit alors en cours, Hong Kong pour l'arrivée de plusieurs Viêt-Cong suite à la fin de la guerre), et au milieu de ce cadre ionnant, des personnages forts, une dramaturgie qui monte en puissance, deux intrigues qui se recoupent, et un fond, assez glaçant. Un film qui marque, et qui demande, je pense, du temps pour le digérer.

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15 février 2025, festival cinéma asiatique de Vesoul, avec Arthur

Avis en sortant du ciné :

Un très beau film, sur la transmission d'abord, sur le centre de la Chine au début du siècle dernier et sur l'art aussi. Un film humain, qui aurait juste gagné à avoir un peu plus de simplicité dans son dernier acte, sans que ça n'enlève rien à la qualité globale du film. C'est plutôt fin, avec un cadre ionnant et des personnages plutôt attachants.

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15 février 2025, festival cinéma asiatique de Vesoul, avec Arthur

Avis en sortant du ciné :

Jiburo ou comment apprendre l'empathie à un petit con de 8 ans !!
Film plutôt côté en Corée du Sud, ça reste une fable sympathique sur la transmission, avec un beau cadre naturel et un film plutôt simple et jolie, à défaut d'être réellement marquant.

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8 février 2025, Cap Vert, avec Eugénie et Jessy

Avis en sortant du ciné :

Difficile de reconnaitre la touche Mel Gibson dans Flight Risk, le film est sans personnalité, ce qui est, déjà, dommage pour le gars derrière Apocalypto ou la ion du Christ.
En plus de ça, le film est assez plat, on ne retient pas grand chose, les personnages sont stéréotypés, les tentatives d'humour ne marchent pas... bref, il n'y a rien à retenir et on va plutôt se tourner vers la Résurrection, projet normalement à venir de Mel Gibson.

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21 janvier 2025, Darcy avec Eugénie & Emma

Avis en sortant du ciné :

C'est bien, ça montre (si besoin) à quel point Sarkozy était un tocard doublé d'une enflure.
Et encore, il y a là qu'une partie, et les journalistes prennent des pincettes malgré tout. En soit l'affaire Kadhafi est assez connu, et le documentaire est surtout intéressant sur les liens entre pouvoirs (ici Sarkozy mais ça marche pour les autres) et médias, notamment ce age hallucinant avec BFM et Fogiel qui rentrent volontairement dans son jeu et font sa propagande. Dans aucun monde, ça n'aurait pas dû avoir des conséquences, mais bon, on sait comment ça fonctionne chez nous.

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13 janvier 2025, Cap Vert, avec Flo

Avis en sortant du ciné :

Plutôt intéressant dans sa première partie, Six Jours peine à tenir sur la durée, surtout lorsqu'il faut résoudre les intrigues, avec une multiplication des twists plus lourdes qu'autres choses.
C'est dommage, car il y a de bonnes choses, des idées intéressantes ainsi qu'un personnage de flic d'abord bien dépeint.

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12 janvier 2025, Cap Vert, avec Eugénie & Benoit

Avis en sortant du ciné :

Premier long métrage de Louise Courvoisier, Vingt Dieux nous rappelle à chaque instant qu'il est du cru jurassien, dans les accents, les lieux, les personnages atypiques, les aspirations de chacun etc. Ce qui fonctionne, lui donne un certain charme, un cadre intéressant.
Le destin suivi est très classique, et les personnages secondaires n'existent pas assez par eux-mêmes pour s'en détacher, ce qui est dommage, bien que ça n'empêche pas de beaux moments, des scènes simples, vraies et du coup belles.

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9 janvier 2025, Cap Vert, avec Julien

Avis en sortant du ciné :

Hayao Miyazaki adapte son manga et signe avec Nausicaä de la Vallée du Vent un pamphlet panthéiste d'une grande émotion, avec finesse et ne manquant pas d'intensité, créant une épopée où l'aventure se mêle à une vision sombre de la nature humaine, toujours avec une créativité et un talent sans faille.

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8 janvier 2025, Eldorado, en solitaire

Avis en sortant du ciné :

Film très particulier de Jiǎ Zhāng-Kē qui explore la Chine depuis le début du siècle, à coup de rushs non utilisés, extraits de certains de ses films et, évidemment, nouvelles prises de vues !
Cela donne une œuvre très atypique, très jolies où le cinéaste joue avec les images, le son, les visages et les simples moments de vies, avec deux fonds, une relation compliquée entre deux êtres qui ont du mal à se trouver, et l'évolution de la Chine. Si le premier point laisse parfois à désirer et peine à vraiment être intéressant, le second est plus marquant, sans oublier ces simples scènes de vies que le cinéaste chinois subliment.

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5 janvier 2025, Cap Vert, avec Eugénie & Benoit

Avis en sortant du ciné :

C'est décevant, il y a de bonnes intentions, des idées intéressantes, mais on ne sait pas où Dubosc veut aller, ce n'est pas spécialement drôle, ni tendue, ni pertinent dans ses tentatives d'ironie. Au final, il ne reste pas grand chose, sans parler de toute la seconde partie trop vite expédié.

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21 décembre 2024, Cap Vert, avec Julien

Avis en sortant du ciné :

C'est juste mauvais, il n'y a rien à sauver, rien qui sort du lot, c'est plat, parfois un peu bête et assez caricatural (palme pour le méchant très méchant, très pleutre, très lâche, très nul). Les personnages sont médiocres, c'est assez feignant (obligé sortir des références à la trilogie phare toutes les 10 minutes)...
Bref, c'est nul.

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25 novembre 2024, Eldorado (Dijon), avec Plume231

Avis en sortant du ciné :

C'est étrange, il y a des idées, des points intéressants, mais difficile de se sentir concerné, d'entré dans la vie de ce personnage pourtant intéressant. Les thématiques (bipolarité, instabilité, goût pour la vie guère évident, etc) ne semble pas vraiment abordées, il n'y a pas d'attachement, pas vraiment de fond et au final, c'est un film que l'on oublie assez vite après l'avoir vu.

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5 novembre 2024, Cap Vert (Quetigny), avec Eugénie, Thomas & Gwladys

Avis en sortant du ciné :

Au final, Clint ne déçoit que très rarement, et ça aurait été dommage de terminer sur Cry Macho.
Derrière ses airs de films de procès, Juré n°2 est une histoire complexe, des histoires de dilemmes, un en particulier mais aussi des secondaires. Tout le long c'est un jeu d'équilibriste pour le protagoniste, entre ses idéaux et sa vie à protéger.
Clint s'attarde sur la justice, au niveau nationale mais aussi individuelle, comment chacun la conçoit et montre un système imparfait mais considéré comme "celui fonctionnant le mieux".
Eastwood parvient à garder le mystère, et diriger le spectateur selon ses envies.
Sa mise en scène, classique, parvient à capter la complexité de la situation et de son protagoniste, ainsi qu'étudier la justice, cette "cette femme pleine de vices" comme chantait Trust jadis.

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3 novembre 2024, Eldorado (Dijon), avec Eugénie

Avis en sortant du ciné :

Sorte de Pretty Woman moderne, Anora décrit le bonheur puis la chute d'un mariage rapide, un peu vide, principalement par les yeux d'une danseuse qui va découvrir l'ivresse de l'argent facile et du caractère enfantin de son Roméo.
C'est son regard que Sean Baker capte parfaitement et sublime, l'argent facile, l'amour rapide, le confort et la façon de subir les évènements, les humeurs changeantes aussi. Il n'oublie un peu d'humour au milieu et montre bien qu'entre Richard Gere et les années 1980, puis la jeunesse actuelle, l'homme et/ou le regard qu'on lui porte a bien changé !

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28 octobre 2024, Louxor (Paris), avec Arthur et Benoit

Avis en sortant du ciné :

Je découvre Alain Guiraudie avec Miséricorde, et donc tout un univers atypique, ici automnal, avec toute la mélancolie qu'elle apporte.
C'est une plongée étrange dans la vie d'un village, il y a peu de personnages mais ils sont tous marquants, l'atmosphère est bizarre et prenante, sublimé par un cadre automnal donc, avec forêt et vieux village semblant quasi désert.
Il y a une douceur dans la façon dont il dépeint ses personnages, il n'y a pas de jugement, mais un regard presque tendre, et troublant, face à des actes pourtant jugés dans notre société.

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14 octobre 2024, au Cap Vert, avec Eugénie et Gigi

Avis en sortant du ciné :

Projet qu'il porte depuis longtemps, Megalopolis est un film très ambitieux tant dans le fond que la forme.
Il fait plusieurs films en un, évoque l'artiste face au gestionnaire, les luttes de pouvoir ou encore l'amour, il évoque la Rome antique, c'est même lourd tant il martèle de citation et référence.
C'est le soucis du film, c'est tout et rien à la fois, des idées de partout, des expérimentations formelles, des personnages pris dans de grands dilemmes, mais ça manque de cohérence.
Il n'arrive pas à faire un seul et vrai film, et ça reste surtout plein d'idées, plus ou moins subtil, volontairement outrageant (sans que ça n'apporte grand chose) et les personnages en souffrent car il manque de consistance si ce n'est le protagoniste.