Le Purgatoire du Tri ©

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Pas si nul que ça, finalement.
En tout cas, beaucoup moins que tout le monde ne l'a dit en 2007 (l'auteur de ces lignes, inclus).
Une révision plus que bénéfique, donc !

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Quand on aime, on pardonne presque tout... et on surnote.

1 point bonus pour la B.O. de Nicolas Baby, absolument brillante ♡

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Refaisage américain (donc "vulgaire mais fun") d'un film de casse anglais, quant à lui très classe (et fun).
Bonne nouvelle : le résultat est toujours aussi cool et décontracte dans sa version "vulgaire mais fun".

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Thriller typique des années '90, invraisemblable, exagéré et sur-joué mais fun.
Harold Becker ne s'y refuse rien, pas même ce plan aux relents hitchcockiens surannés, de la bicoque au bord de la falaise sous une pluie diluvienne.

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Gore et nichons ont toujours fait bon ménage.
Bay & Nispel appliquent la recette et ringardisent en 90 minutes, les 10 volets précédents, à grands coups de machette dans la gueule et de plans iconiques qui tabassent, le tout parfaitement photographié par le doué Daniel Pearl.
Basique mais direct.

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Reboot validé grâce à son casting même si le résultat est extrêmement sage et pantouflard comparé à son modèle.

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Le script de CODE OF SILENCE a le mérite de développer un personnage intéressant, quelque part entre Frank Serpico et Harry Callahan mais, si le résultat final n'est pas au rendez-vous, ce n'est certainement pas la faute du réalisateur, mais celle des producteurs, pour deux raisons majeures :
- Leur choix d'engager Chuck Norris à la place de Clint Eastwood prévu initialement.
Le pauvre joue comme un pied et se révèle transparent dans les scènes clés.
Une erreur de casting tragique qui nuit irrémédiablement au film.
- Leur choix d'ajouter au script, un robot-policier (sorte de ED-209 avant l'heure).
Élément ridicule qui lorgne vers le Z.
Ceci étant dit, cette série B 'hard boiled' est très bien mise en scène par quelqu'un qui sait indéniablement filmer l'action, tout autant que sa ville natale de Chicago.

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Montage cinéma : 5/10
Director's cut : 4/10

Beaucoup de style sans substance et un montage brouillon mais des acteurs charismatiques, des plans iconiques et une photo' léchée pour un bon moment régressif.

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Les routiers sont sympas.

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C'est bête, simpliste et télévisuel mais surprenamment agréable.

1 point bonus pour l'imparable "The bitch from the news" !

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Ça aurait pu être absolument génial.
Ça aurait même pu être le meilleur film traitant de ce sujet, tout là-haut à côté de KISSED.
Malheureusement le script est entre les mains d'un réalisateur incompétent.
Néanmoins, LOVE ME DEADLY est un fascinant gâchis.

1 point bonus pour la toujours craquante Mary Charlotte Wilcox ♡

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Peut-être que D'Amato était conscient de ses limites, ou alors faut-il louer la maturité de l'homme et de l'artiste mais le cheminement de sa carrière est perspicace.
Voilà un exécrable cinéaste, metteur en scène médiocre, amateur dans tous les départements artistiques (montage, photographie, musique), dont les films à de rares exceptions près (BLUE HOLOCAUST, ANTHROPOPHAGOUS...), font peine à voir et qui aura trouvé sa vocation en filmant sans s'arrêter, comme pris de diarrhées, à force d'enchainer les étrons.
Oui, rétrospectivement, il apparaît évident que D'Amato était fait pour le porno et pour rien d'autre.
Tous ses autres films sont problématiques. Même ceux qui partaient d'une idée intéressante comme EMMANUELLE ET FRANCOISE, trop mal écrit, trop mal filmé, trop mal monté, trop mal interprété pour convaincre pleinement.
Une masse difforme de films de genre ou d'exploitation dont il est impossible d'ignorer les innombrables défauts (techniques, visuels, narratifs, scénaristiques).
Au moins avec LA NUIT ÉROTIQUE DES MORTS-VIVANTS, on sait ce qu'on regarde et on en a pour son argent. Du cul (certes, un peu triste) avec des zombies (certes, bâclés).
Mais, comme dans les films produits à la chaine par EuroCiné, Full Moon, New World Pictures et tant d'autres, le spectateur n'est pas dupe.
Il ne s'attend pas à du Kubrick.
L'argument zombiesque n'est là que pour faire sonner la caisse enregistreuse et capitaliser sur l'excellent ENFER DES ZOMBIES de Lucio Fulci.
Ce sont clairement les ages érotiques et pornographiques qui intéressent le plus D'Amato (et le bougre a bien raison).
Le résultat est tout aussi schizophrène que l'ensemble de ses autres navets mais techniquement, c'est l'un de ceux qui se tient le mieux en tant que film.

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Con comme ses pieds mais marrant et même, sympathique par moment.
D'autant plus que le spectateur reste sur la forte impression procurée par un dernier quart d'heure, vraiment excellent !

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Barré, brouillon, tantôt drôle, tantôt dérangeant.
Pourrait être vu en "Nuit Spéciale" avec un paquet de films, de TUEURS-NÉS à WICKER MAN en ant par LES TUEURS DE LA LUNE DE MIEL ou LES RÉVOLTÉS DE L'AN 2000...
Mais bien sûr, à projeter en tout dernier film de la soirée.
À l'aurore, quand tout le monde s'est déjà endormi depuis 3 heures.
Parce que ça reste assez mal fagoté ; l'interprétation des acteurs est souvent outrée et la sonorisation n'est pas toujours très heureuse (bruitages comme B.O.).
Mastorakis n'étant clairement pas un esthète mais un petit artisan-exploitant dans la veine des William Grefe ou Andy Milligan :
"Au diable le 'Beau' pourvu qu'on ait l'ivr... la thune !"
Toujours est-il que, malgré ses défauts de jeunesse, ISLAND OF DEATH reste le meilleur film de la carrière toute entière de son mogul de scénariste-réalisateur-producteur et de très loin.

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Initialement prévu (et écrit) pour Richard Franklin, juste après sa collaboration fructueuse avec Tom Holland sur PSYCHOSE II ; le scénario de SCREAM FOR HELP échouera finalement entre les mains de Michael Winner, après qu'il eut séduit les producteurs.
Malheureusement, il filme ce 'Chiller', qui avait tout pour devenir un classique instantané, comme s'il mettait en scène l'un de ses habituels films d'action avec Charles Bronson.
Le résultat est terrible et le spectateur assiste, impuissant, au déchirant gâchis d'un script pourtant excellent de Tom Holland, qui anticipait le petit classique BEAU-PÈRE et sa cohorte de copies, de plusieurs années.
Un 'refaisage' s'impose pour rendre à César ce qui lui appartient !

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Norris à la Cannon, du cinéma vulgaire et putassier comme on l'aime (ou pas).

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Comment pondre une bonne suite en DTV (bien que totalement inutile) d'un film qui n'attendait aucune suite ?

Réponse : Avoir une bonne idée !

Bravo au scénariste donc, et tant pis pour la réalisation e-partout et le casting de recalés de pilote de séries télé jamais diffusées.

Mais pourquoi un Christopher Landon n'a pas mis ses paluches sur ce script ?

Et pourquoi aucun scénariste n'a eu cette idée au sein d'une franchise de Slashers "prestigieuse" ?

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Un film de casse "éclaté", composé d'une suite de saynètes sans véritable liant, bourré d'incohérences et de facilités scénaristiques (qui ne détoneraient pas chez Collet-Serra mais qui surprennent ici), peuplé de "personnages fonction" sans profondeur et coupé par une interminable poursuite en voitures très mal scénarisée et sans véritable intérêt dramatique, si ce n'est de tenter vainement de concurrencer celle de BULLITT (c'est raté !).
Ne reste alors pas grand chose de cet accident prétentieux, ayant en plus, le très mauvais goût de transposer l'action du roman d'origine en Grèce, avec donc un tournage sous la dictature, sans que cela n'ait un quelconque intérêt pour l'intrigue.
Il reste Bébel l'éternel, dans l'un des premiers "véhicules" de sa deuxième partie de carrière, quelques beaux duels dialogués avec Sharif (préfigurant ceux de De Niro et Pacino dans HEAT), une cascade impressionnante dans une carrière de pierres (2 plans qui marquent), un gag rigolo dans la garçonnière de Dyan Cannon, et surtout le casse du début presque Melville-ien (Verneuil n'en a pas le talent) qui laisse présager un meilleur qui ne viendra malheureusement jamais.
Décidément, le cinéma de Verneuil est rarement une réussite, même si on l'espère toujours, compte tenu des différents lauriers qu'on (critique comme public) lui aura régulièrement tressés.
Mais pour Bébel, on peut toujours faire preuve d'indulgence.
Après tout, LE CASSE n'est pas pire que LES MORFALOUS. Il est juste décevant.

[Le Grand Tri ©]

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[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Difficile de mettre le doigt sur ce qui cloche exactement et ce qui fait que le visionnage de ce BLACK MOON RISING se révèle si décevant.
Lalo Schifrin est à la baguette. Le bougre nous a habitué à l'excellence. Manque de bol, il se vautre.
Big John est au crayon. Manque de bol, 2 abrutis ré-écrivent tout et bousillent son script.
Misha Suslov, par contre, ne déçoit pas, il a toujours fait du caca à la photographie et cette fois, miracle, il s'est sorti les doigts. En même temps, il ne fait que copier le boulot de Philip Lathrop (THE DRIVER) et Donald Thorin (THIEF), sans aucune inspiration, ni aucune personnalité.
Harley Cokeliss ne déçoit pas vraiment non plus, puisqu'il n'a jamais rien fait de bien.
À la rigueur, c'est celui qui s'en sort le mieux, par le biais de certains placements de caméra astucieux... m'enfin, c'est pour chercher quelque chose de gentil à dire et justifier la note peut-être un poil trop généreuse.
Finalement, peut-être que les 2 énergumènes les plus coupables sont :
- le monteur, dont la carrière a commencé sur des chapeaux de roue avant de terminer au purgatoire chez Seagal (je les ai vus, je sais ce que je dis), qui livre ici un travail d'une mollesse criminelle.
- et Linda Francis, la directrice de casting, qui devait être la grande amie à la ville de Linda Hamilton (vu qu'elle l'avait déjà engagée dans l’ignominieux LES DÉMONS DU MAÏS), parce que franchement, FRANCHEMENT, qui a envie de voir une scène de cul entre Tommy Lee Jones et Linda Hamilton (a.k.a. les 2 stars Hollywoodiennes probablement les plus moches de leur génération) ?
QUI ???
Personne !
Pure déviance.

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Objectivement bancal, ce Thriller typique des années '90, aux rebondissements discutables, reste pourtant plaisant, comme le souvenir d'une époque révolue mais regrettée.

[Le Carton de la Honte © Volume 2]

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Quand tout le monde vend une Zéderie de bacs à soldes et qu'on se retrouve devant un BZ correctement emballé avec des moyens pourtant limités.

[Le Carton de la Honte © Volume 2]

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[La Grande Révision ©]