Gaming 2024 - Liste commentée -

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02/01 // +/- 60h00

Pour ce premier jeu de l’année, gros plongeon dans d’excellents souvenirs d’il y a une dizaine d’années, incarné par le solo de l’intemporel GTA V, mais cette fois-ci sur PS5, et non PS3 (ce qui apporte un plaisir et un confort visuel plus qu’indispensable, on va pas se le cacher).

Un solo qui a donc toujours autant de tronche. Alors oui il avait été critiqué à l’époque. Pas aussi mature et travaillé que celui de GTA IV, un Trevor trop too much et un Franklin trop transparent. Mais tout de même, ça envoie du lourd pendant 60 heures. Des missions qui se renouvellent bien, un fil conducteur qui garde globalement en haleine (même s’il y a un gros ventre mou pendant le dernier 1/3), et puis beaucoup d’humour aussi ! Le fait que j’ai plus pris mon temps, en faisant une bonne partie des quêtes secondaires, et en ayant vraiment prêté attention à consulter les différents sites internet (dont certains s’actualisent au fil de l’histoire, comme pour les réseaux sociaux) m’a vraiment permis de complètement m’immerger dans le quotidien loufoque de cette ville, et de m’apercevoir une fois de plus du sens du détail qui caractérise Rockstar, et qui doit certainement être LA raison pour laquelle il s'agit encore aujourd’hui de l’un de mes studios préférés.

Une relecture qui m’a beaucoup plu, donc. Et qui n’a quasiment pas pris une ride. Même plus de 10 ans après.

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14/01 // 35 heures

Si on m'avait dit que je laisserais tomber ce God of War en chemin, je ne l'aurais jamais cru. Surtout après le dernier opus qui m'avait mis une claque monumentale. Mais il faut bien ettre que cette fois-ci, ça n'a pas pris. Peut-être la faute aux tendances actuelles des jeux triple A, dont ce dernier épisode s'est gavé jusqu'à l'indigestion. Les coffres et objets en surabondance, c'est non. Les chiffres, le craft, et la personnalisation qui nous poussent plus à er du temps dans les menu que dans le jeu, c'est non. L'histoire qui semble jamais décoller, et dont on peine à cerner un véritable fil rouge à l'inverse du un, c'est non. La ribambelle de personnages qui se suivent et se ressemblent, participant à donner un ensemble beaucoup trop brouillon, c'est non. Et puis les combats, je sais plus ce qu'il en était dans le premier, mais là c'est chiant comme la pluie. Ça manque cruellement de nouveautés. Probablement que je suis trop amer tellement la prise de risques de son grand frère m'avait fait tomber à la renverse, grand fan des opus PS2/PS3 que je suis. Mais là, je pensais pas que j'allais autant regretter mes 50 euros. Abandonné aux 2/3, donc.

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04/02 // +/- 30 heures

Rogue Legacy 1 en son temps avait été une expérience mémorable. Exigeante, impardonnable, certes. Mais néanmoins juste, et terriblement élégante.Toutefois, j’avais eu beaucoup d’échos négatifs pour cette suite tant attendue. Trop de pièges, trop de choses. Fallait que je tente l’expérience. Et pour moi, c’est toujours une réussite, clairement. Alors oui, c’est moins percutant que le 1, mais on est clairement face à une copie enrichie, retravaillée, polie, avec des très bonnes idées rajoutées (les énigmes, les espèces d’arènes, les objets pour accéder à certaines zones ce qui donne un côté metroidvania, la réflexion autour des impacts du poids de l’armure, etc). Alors oui, c’est plus dirigiste, moins organique que le 1, mais ça ne m’a pas dérangé. Au final donc : des dizaines et des dizaines d'heures ées à mourir, à apprendre, à tester, à découvrir, à s’am. Pour au final réussir à en venir à bout, ce qui était pas forcément une mince affaire. La formule marche donc toujours aussi bien, et croyez-moi, vous en aurez pour votre argent. En une run et 30 heures, vraiment eu l'impression d'avoir à peine effleuré la surface.

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11/02 // +/- 20h00

Je connais très très mal la série des RE. Hormis le remaster du 1, je n‘avais jusqu’alors joué à aucun opus. Quelle expérience tout de même. Ma référence du genre survival, et des souvenirs de joueur extrêmement marquants. Rarement eu l’occasion de faire un jeu rassemblant autant d’idées inspirantes. Naturellement, j'attendais beaucoup de ce remaster du second opus. Même si je savais que l’expérience serait différente, ne serait-ce que pour l’abandon de cette chère caméra fixe, qui posait vraiment un cadre très particulier.

Le huis-clos initial dans le commissariat m'a replongé dans les vibes du premier opus avec le manoir, une expérience vraiment incroyable. Quasi émouvante, tellement je n’arrivais plus à lâcher ma manette. Jusqu'à l'apparition de Mister X. Cette énorme connerie, gimmicky à souhait, qui m’a complètement sorti de l’atmosphère posée jusque-là. Et puis tous les ages post commissariat. Ces égouts interminables. Ce parking oubliable. Et ce labo de fin, qui manque tellement de classe par rapport à celui du 1. Après je me suis limité au scénario A de Chris, donc je ne sais pas à quel point j’ai loupé des choses (j’ai rapidement testé le A de Claire et c’était exactement la même chose au début donc bon).

L'ambiance est bien là, les graphismes sont réussis, et quelques moments sont vraiment flippants, mais, je dois l'ettre, dès la fin du commissariat, je me suis plus forcé à terminer qu’autre chose. Et ça manque de trousses de soin dans le labo. Qu’on se le dise.

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05/03 // +/- 30h00

Premier épisode du récent remastered de la trilogie initiale. Je n’avais jusqu’à présent eu que l’opportunité de faire l’épisode Legends sur PS2, j’étais donc curieux de mieux comprendre ce qu’il se cachait derrière ce premier épisode, et ces débuts du plateformer 3D. Mario 64 n’était même pas encore sorti en occident, tout de même !

Après être venu à bout de ce premier opus donc, un ressenti mi-figue mi raison. On sent clairement le poids des années. C’est lent, archaïque, extrêmement punitif, peu rythmé. Mais en même temps, les énigmes s’enchaînent et se renouvellent bien, il faut vraiment réfléchir avant de faire le moindre saut ce qui donne de bons moments de satisfactions... et puis à force, on finit un peu par s’attacher à cette ambiance cheum, faite de gargouillements de monstres, d’hurlements de Lara qui tombe et se brise les os, et ces incroyables musiques qui spawnent de manière quasi aléatoires.

Le remastered est propre visuellement. Je ne pense pas que j’aurais eu le courage de me coltiner les textures PS1 pendant autant de temps. Pour les contrôles, je res la majorité : le tank, ça pique les doigts au début, mais une fois pris en main, ça tombe sous le sens, et ça évite des morts bêtes par manque de précision. Quand on voit le nombre qui vous attend, c’est pas négociable, croyez-moi. Ca faisait longtemps que je ne n’avais pas autant sauvegardé dans un jeu (le compteur indiquait pas loin de 200 vers la fin, tellement chaque angle est propice à des piques/boule/monstre/précipice, et donc à un instant death).

Ce qui m’a vraiment gêné dans l’ensemble, c’est la caméra. C’est l’aspect qui a le plus mal vieilli. Je ne compte plus le nombre de fois où je ne savais pas où je tirais, ou où je sautais. Et le fait que sauvegarder et charger soient autant rapproché dans les menus. Parce que vouloir sauvegarder et finir par charger, dans la précipitation, c’est frustrant. Mais être en pleine chute suite à un saut mal calculé, et anticiper le brisage d’os en voulant charger, mais finir par save... c’est un poil plus handicapant.

Du coup, Tomb Raider 1 en 2024, c’est bizarre, mais étonnamment accrocheur. Je ne pensais pas avoir autant envie d’en venir à bout. Je suis presque fier, franchement.

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18/03 // Une dizaine d'heures

J'ai très peu de connaissance en matière de deck building, et même globalement assez peu d'attrait pour le genre, mais la hype autour de ce Balatro m'a donné envie de m'y essayer. Et ça a matché, globalement. La découverte des mécaniques et des build est plutôt stimulante au début. J'ai aimé lancer des parties en boucle, me triturer les méninges pour faire les bons choix et enchaîner vision micro et macro. Sauf qu'à la longue ça reste tout de même vachement aride. Sentiment que c'est un bon jeu à faire tout en écoutant autre chose à côté. Problème : j'y joue sur PS5. Et du coup ça devient vite assez redondant, sans dual screen adéquat. Je pense pas y investir beaucoup plus de temps, mais l'expérience était riche.