THE LAST OF US : La beauté de l'apocalypse

Tous ceux à qui je tenais sont morts ou m'ont abandonnée. Tous... sauf toi!

The Last Of Us nous plonge dans un monde apocalyptique ou la plupart des humains ont été

décimés a cause d'un parasite nommé le Cordy ceps. Ce champignon transforme les humains en

"infecté", des zombies épouvantables qui s'attaquent aux humains pour les infecter à leur tour.

C'est dans ce monde que nous suivons Joel, un homme profondément marqué par la perte

sa fille, ainsi qu'Ellie, une adolescente qui semble être la seule humaine à ne pas avoir été

changée en zombie malgré le fait qu'elle s'est faite mordre par un infecté. Pouvant

peut être être la clé d'un remède, Joel est chargé d'emmener Ellie à un groupe de

résistants.

Un jeu plus qu'agréable

Nous parlons avant tout d'une œuvre qui a su se faire remarquer auprès de la communauté du jeu vidéo. Ce qui veut dire que ce qu'elle représente et raconte est vouée à être partagé entre les individus, pas seulement iré de façon personnelle. Je trouve que The Last of Us est beau, puisqu'il aborde des thèmes très humains comme la souf, le deuil ou encore les relations humaines. Ce sont là des thèmes universels, dans lesquels tous les joueurs peuvent se reconnaitre, ce qui est le point fort du jeu. C'est d'ailleurs ce qui permet au jeu d'avoir une profondeur qu'il ne le rend pas seulement agréable pour ceux qui l'apprécient, mais d'avoir une dimension qui pousse à une réflexion profonde sur soi mais surtout sur le monde. Par exemple on peut être amené a réfléchir comment on aurait réagi dans des situations d'urgences, de mort ou de perte. Si on serait venu au secours d'autrui face aux infectés, comment on pourrait s'organiser en tant que société si demain il y'avait une apocalypse… Cela permet également de crée des discussions philosophiques autour de ces questions sensibles, c'est donc plus qu'une œuvre agréable, c'est une œuvre qui possède une sensibilité accrue qui permet de se questionner. Un exemple du jeu marquant, moralement parlant, pourrait être le fait que Joel a fait exprès de ne pas laisser Ellie se faire tuer pour avoir un potentiel remède, même si cela aurait pu sauver le monde entier. Nous pouvons supposer que cela a pu lui rappeler la perte de sa propre fille sur lequel il n'avait pas pu agir et que cette fois, il a sauvé Ellie car il a commencé à la considérer comme sa fille. Ce qui se confirmera d'ailleurs plus tard dans le jeu. Ce genre de choix moralement discutable est justement le cœur même de ce qui fait la beauté de The Last of. Peut-on réellement en vouloir à un homme qui a déjà tout perdu mais qui ne veut pas tout reperdre à nouveau ?

Une apparence plus qu'esthétique

Outre le fait que le jeu possède de bons graphismes qui se veut réaliste, c'est une part importante du jeu également qui permet d'appuyer sur ce que le jeu essaye de nous transmettre. Comme nous l'avons vu juste avant, le jeu a pour point fort de transmettre de émotions assez fortes aux joueurs, cela e évidemment par les dialogues des personnages, c'est grâce à cela que nous pouvons comprendre l'histoire. Cependant les choix de designs appuies sur ces buts. L'aspect du sang, des infectés, des personnages, tout cela permet de mieux visuellement appuyer les messages et réflexions que l'on tire du jeu.

C'est donc pas seulement un bon jeu, c'est un jeu qui sait captiver les joueurs à revoir leur vision du monde et à les toucher dans leur être, c'est cela, qui rend le jeu beau.