Lies of P : P se réveille dans la gare de Krat, ville qui a sombré dans la folie et le chaos. Gemini lui demande alors de se rendre dans l'Hôtel Krat pour y retrouver Geppetto.
Et dans la ville, de nombreuses marionnettes sont devenues agressives. Il conviendra donc de traverser les premières rues de Krat en les détruisant à l'aide d'une première arme et d'un bras robotisé.
Évidemment, le scénario se développe largement par la suite. Une grande galerie de personnages est présentée, de nombreuses zones seront à traverser, toutes assez variées et avec des décors très soignés et colorés la plupart du temps. Le tout dans un univers très inspiré de l'univers de Pinocchio. On va donc croisé des personnages qui sont dans le conte d'origine, ce qui est plutôt sympa.
Pour autant l'ambiance est loin d'un conte pour enfants : les marionnettes sont agressives, souvent difformes, inquiétantes.
Le système de jeu est complètement pompé sur ce qu'à pu faire FromSoft Ware sur les Dark souls ou Bloodborne : des stats à monter à chaque niveau, des points d'expériences à retrouver lorsqu'on meurt sous peine de tout perdre, des armes à durabilité limitée, des checkpoints réguliers, et des boss bien énervés.
Le jeu intègre néanmoins des particularités propres : des aiguiseurs pouvant apporter des effets élémentaires aux armes, des bras mécaniques avec des attaques différentes, un systèmes d'armes démontables et customisables en interchangeant lames et poignées, offrant ainsi une quantité de mouv-sets et de possibilités importantes.
Les niveaux sont plutôt bien designés, mais on reste en dessous du génie (oui !) de Dark Souls, et de la finesse de l'architecture de Bloodborne.
Mais qu'importe, les niveaux sont agréables à parcourir. Des ennemis spécifiques pour chaque zone sont à apprivoiser pour les éliminer sans trop de difficultés à chaque rencontre.
Les combats sont rythmés, souvent très énervés contre les boss de niveaux. Un système de parade parfaite est intégré, mais là il faudra trouver le timing parfait pour briser les armes adverses ou les choquer pour leur infliger des coups critiques. Heureusement que cet aspect n'est pas obligatoire, je n'y suis pratiquement jamais arrivé.
A noter également une musique particulièrement réussie, avec des chansons en français.
Une belle surprise, une très bonne alternative aux FromSoft, et avec une difficulté qui reste plutôt accessible (il faudra quand même aimer pleurer du sang de temps à autre lors d'affrontements un peu tordus).