Le ‘Quick Time Event’ (QTE) que l’on peut traduire par « Action contextuelle rapide » ou « mécanique poussiéreuse des années 2000 » m’ennuie et me frustre. C’est dommage car ce jeu a de nombreuses qualités indéniables.
La première de ces qualités est évidement son univers futuriste en ‘Cell Shading’ qui m’a beaucoup fait penser à « Jet Set Radio Future» (Xbox, 2012) par son aspect visuel, son ambiance musicale forte et sa « coolitude ».
L’écriture n’est pas en reste avec un jeune héro fougueux mais quelque peu maladroit dans ses échanges qui rappelleront de nombreux personnages d’animés populaires. D’ailleurs, ses répliques font souvent mouche et je me suis pris à rigoler sur plusieurs scènes. Ses compagnons, bien qu’un peu en deçà quant à leur personnalité, demeurent attachants. Et puis, le chat. Le chat, c’est systématique « +1 ».
Seulement après avoir mis en avant cette forme particulièrement réussie c’est sur le gameplay que le titre blesse. Car finalement le jeu nous offre des affrontements classiques d’adversaires dans des arènes, entre deux sessions de balade dans des environnements fermés. Rien de bouleversant. C’est fluide, c’est beau mais cette musique constante m’a plus agressée les esgourdes qu’autre chose. L’originalité du titre, voulant que le joueur frappe au battement des morceaux m’a ennuyé.
Peut-être aurez-vous l’oreille musicale et prendrez-vous votre pied à interagir au rythme de la musique. Pas moi. J’aime disposer de ma liberté d’action et ne pas être contraint par une forme de direction.