Il est très tentant de descendre Episode One, pour d'excellentes raisons d'ailleurs. Et pourtant, malgré sa durée de vie décevante, il est pratiquement aussi bon que son ainé.
À la fin de HL2, Gordon Freeman a mis le réacteur de la Citadelle de Cité 17 dans un sale état. Celui-ci est en effet sur le point de péter, et les Combines comptent bien profiter de ce déferlement d'énergie pour produire une transmission de masse, rasant au age la ville. Gordon, Alyx et les autres survivants encore présents n'ont plus qu'une chose à faire : fuir le plus vite possible...
Il vous faudra à peine 4 heures pour terminer le jeu. Cela en traversant des environnements déjà connus. Ouais, économiquement c'est douteux, c'est vrai. Mais il y a de fortes chances qu'à l'époque vous l'ayez acheté dans l'un des bundles physiques proposés par Valve, comme la célèbre Orange Box, pour un prix dérisoire vu le contenu. Donc bon, malgré l'opération commerciale évidente, ils se sont montrés bons joueurs. Mais concentrons-nous sur le jeu.
Ben en fait... c'est franchement bon. Quand on est habitué au niveau de qualité de HL2, forcément, on s'en rend moins compte, et pourtant on se trouve de nouveau devant un game design et un level design de très haute volée, en plus d'un lifting graphique franchement plaisant. Au registre des nouveautés, de nouveaux adversaires (les stalkers et les zombines) et une ia améliorée, qui prend notamment en compte la lumière. Et puis le jeu regorge de nouvelles façons d'exploiter tout ce qui a été posé dans HL2. À nouveau, beaucoup de moments mémorables émaillent l'aventure.
Donc finalement ouais, c'est linéaire, court, ça n'apporte quasi rien au scénar (si ce n'est que ça introduit Episode Two qui est sublime), mais c'est intense et jouissif... que demander de plus ?