Cet été, je ne suis pas parti en vacances. Je suis resté chez moi, m'abreuvant de boissons à la taurine et me nourrissant de biscuits en forme de dinosaures. Seul ou accompagné, dans la pénombre de ma chambre, j'ai joué, écrit, regardé des séries, bouquiné, encore joué... Certes, j'allais me retrouver pâle comme un cul, mais au moins je n'étais pas au soleil et je pourrais attaquer la rentrée avec deux bras, deux jambes, et sans traces de morsures un peu partout. Non parce que moi on me la fait pas, je connais le topo : on se prend deux semaines dans une station balnéaire magnifique, on finit avec des zombies jusque dans la culotte et on se retrouve à devoir ramasser tout ce qui traîne pour se barricader, péter des ménisques ou encore le fourrer dans des orbites. Alors là je dis non.