Rouuu Rouuuuu
Firaxis assassins. Déjà, le jeu sort, il est pas fini, l'UI est minable. Que les CIVs ne soient pas tout chaud tout prêt à la sortie mmmmffff pourquoi pas, mais lorsque le jeu est vendu à prix d'or...
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le 12 févr. 2025
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Il est des déceptions qui laissent un goût amer, une tristesse que l'on croyait réservée aux amours déchus. Civilization 7, hélas, s'inscrit dans cette catégorie. Après avoir consacré plus de 1500 heures à Civilization 6 et suivi la saga depuis ses débuts, je me retrouve face à une œuvre qui, sous prétexte d'innovation, trahit l'essence même de ce qui faisait le charme de la série.
L'interface utilisateur, loin d'être une simple maladresse, est une véritable injure aux habitués. Les icônes des villes dissimulent les unités, les menus oscillent entre le trop-plein et le vide, rendant la navigation aussi plaisante qu'une promenade en terrain miné. On se demande si les concepteurs n'ont pas voulu tester notre patience, ou peut-être notre vue.
Mais le coup de grâce vient des mécaniques de jeu. Obliger le joueur à changer de civilisation à chaque nouvelle ère ? C'est comme demander à un capitaine de quitter son navire en pleine mer. Où est ée la fidélité, l'attachement que l'on développe pour une nation que l'on guide à travers les âges ? Cette rupture imposée brise l'immersion et laisse un sentiment de trahison.
Et que dire de la lenteur accablante qui plombe chaque partie ? Les tours s'enchaînent avec la vivacité d'un escargot sous sédatif, rendant l'expérience aussi dynamique qu'une après-midi pluvieuse sans fin. Les décisions autrefois stratégiques se transforment en corvées répétitives, vidant le jeu de sa substance et de son attrait.
Les développeurs, dans un élan de bonne conscience, promettent des améliorations. Mais ces promesses résonnent comme des paroles creuses, incapables d'effacer la déception profonde ressentie. Les ajustements prévus sur l'interface, l'intelligence artificielle ou la diplomatie ne sauraient suffire à restaurer la magie d'antan.
Ainsi, Civilization 7 n'est pas une évolution, mais une trahison. Il est des moments où l'on préfère se réfugier dans les souvenirs des gloires ées, plutôt que d'affronter la réalité décevante du présent. Et c'est avec une certaine mélancolie que je constate que ce nouvel opus n'est pas, et ne sera jamais, un véritable Civilization.
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le 12 févr. 2025
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le 12 févr. 2025
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le 12 févr. 2025
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