Comme tous les précédents jeux de la licence, la base est la même, à savoir dénoncer, faire emprisonner et faire chanter des gens, innocent ou non, pour un tas de raisons.
Si la base est la même, cette fois la trame n'est pas la même, que ce soit le scénario bien évidemment ou l'environnement et la manière de le faire.
Non, le fait que ce soit dans un train ne renvoie pas à l'histoire réel et aux heures sombres, mais il en prend cependant ce qu'il faut, comme toujours.
Comme les autres, on peut noter un grand travail sur certains thèmes :
- Les personnages ont tous une histoire, certains moins, certains plus, et un contexte, bon ou mauvais, et faire ce que l'on doit faire (ou non) peut un peu déranger, mais reste intéressant,
- Les graphismes sont suffisant, la base de noire, sombre, et quelques teintes spécifiques, font que le jeu reste beau comme son univers et son genre. Certains moments spécifiques important, ont des couleurs différentes, un peu comme un tableau apocalyptique qui dénote avec les précédentes couleurs,
- La musique, encore une fois centrale, l'ambiance est pesante quand il faut, un peu luxueuse vers le milieu de l'aventure, et divine à la fin (vous comprendrez en atteignant la fin), mais toujours juste et douce, collant au moment présent, à la réalité dur et difficile du jeu, et à ses histoire.
Il y a des moment fort dans le jeu, j'en noterais un spécialement, un moment où l'on se pense en sécurité, où l'histoire avance normalement, et d'un coup on nous propose une petite missions, qui ne sera jamais faite car le jeu en aura décidé autrement. C'est le début du troisième arc, je dirais, on ne s'y attend pas, personne ne peux le prévoir, et encore moins lors du premier dialogue.
Tous comme Beholder 2, on ne comprend l'histoire, très bien écrite, qu'après l'avoir fini, qu'après avoir compris les tenants et les aboutissements des personnages et son histoire.
Ce jeu est une histoire vivante, comme le premier, là où au début j'ai eu peur que certains choix n'impactent pas véritablement, j'ai compris avec le temps ce qu'il en était, que certains détails changeait tous, certains dialogues étaient important, et même si personne n'écoute le fou du bus, des fois il n'est pas si fou que ça.
Alors oui, ce jeu est excellent, personnellement il m'a mis une claque, et il continue la lancé des Beholder en étant un très belle opus à la fois agréable et imprévisible.