When Evil Lurks
6.4
When Evil Lurks

Film de Demián Rugna (2023)

When Evil Lurks par Melvin Zed

Alors perso, les films de possession j'en ai soupé. Ras le cul des yeux revulsés et des ados qui se tirent les cheveux en se roulant par terre parce que leur fondement a été visité par une déité mésopotamienne quelconque. Récemment, le truc australien avec la paluche qui t'ensorcelle avait réussi à pas être complètement nul, mais il avait le (gros) défaut de se dérouler dans un milieu de jeunes inables dont on se tartine la nouille...

Bref, j'étais donc parti à reculons, et à l'envers, pour aller voir ce que valait donc ce "Quand Chouffe le Mal". Et je dois reconnaitre que d'emblée j'ai été emporté par l'originalité des lieux et des personnages. Bon, c'est sans surprise et ça ne va finalement nulle part mais "Quand le mal mate" réussi à maintenir tout du long une certaine sympathie, notamment grâce à l'acteur principal, un vieux bubar sec et formidable. Dommage que lorsqu'il arrive en ville, le récit change de trottoir... et le film fait peur à voir. Enfin, peur, si seulement... Et on e alors d'un truc cool à un machin qu'on aimerait voir se plier rapidos.

Bref, les films de possession, je trouve toujours ça aussi naze, ça ne fait jamais raff et c'est jamais dérangeant, mais celui-là est probablement le truc d'"horreur" que j'ai vu de plus sympatoche depuis un bon moment. Ca tortille pas du cul comme dans une pelloche A24 qui se regarderait se rouler par terre en couinant qu'elle est la plus belle avec toutes ses fleurs et que je te jette des vieux dans le vide, et surtout c'est plutôt bien foutu, du coup rien à voir avec les nullités du gros nullos James Wan.

Dommage qu'au final le film était quand même pas terrible, parce que si ça avait été bien, ça aurait été vachement mieux.

4
Écrit par

Créée

le 17 juin 2024

Critique lue 93 fois

3 j'aime

Melvin Zed

Écrit par

Critique lue 93 fois

3

D'autres avis sur When Evil Lurks

When horror sucks

Sensation hype au festival du film fantastique de Gérardmer de cette année, où il a même remporté deux prix (du public et de la critique), When evil lurks vient pourtant illustrer un bien triste...

Par

le 29 mai 2024

17 j'aime

Le Mal propage le mal

Après avoir entendu des coups près de leurs terres durant la nuit, deux frères partent enquêter sur les lieux au petit matin. Là-bas, ils découvrent un corps extrêmement mutilé et un mystérieux...

Par

le 31 déc. 2023

16 j'aime

6

Le pouvoir de la chanson de Michel Sardou

Critique humoristique :C'est Pedro. Pedro est argentin. Depuis le sacre de son pays à la coupe du monde au Qatar, le monde a sombré dans le chaos à cause des dieux de la et de l'écologie qui...

Par

le 28 mai 2024

5 j'aime

3

Du même critique

Critique de La Route par Melvin Zed

Oui, bon, je vais pas dire le contraire, c'est visuellement impressionnant et certains ages sont virtuoses. Voila. Mais bon, je reste quand même un peu déçu de ma lecture de la Route de Larcenet...

le 17 mai 2024

11 j'aime

Critique de Anatomie d'une chute par Melvin Zed

Drame chez les bourgeois ! Le père est é par la fenêtre du chalet et s’est éclaté la tronche par terre. C’est donc avec du sang dans la neige que débute alors le procès de sa femme, soupçonnée de...

le 13 janv. 2024

11 j'aime

Critique de The Substance par Melvin Zed

Y’a un paquet de trucs qui ne vont pas dans The Substance, le premier c’est la durée. 2h20 c’est trop, surtout quand ton propos pigne pas plus loin que « je vais illustrer littéralement l’idée que...

le 3 nov. 2024

9 j'aime