Décevant
Ce film est un médiocre raboutage de plusieurs films qui ont marché ("intouchable", "tanguy" et "on ira" notamment). Les 3 personnages principaux de meme que plusieurs situations ne sont pas...
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le 1 mai 2025
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Il y a des silences qu’on écoute plus fort que des cris. Une pointe d’amour en regorge — et c’est peut-être là sa plus belle audace. Ce film de Maël Piriou ne cherche pas à faire des étincelles, il préfère la braise qui couve, discrète, obstinée. Une avocate au bord du gouffre, un ancien taulard au volant d’un van brinquebalant, une dernière ligne droite sans GPS. Trois lignes et on a déjà de quoi poser son mouchoir, ou son armure.
Julia Piaton, intense, solide et vacillante à la fois, incarne Mélanie avec une vérité qui vous arrache parfois un battement de cœur. Grégory Gadebois, comme souvent, joue avec ses silences mieux que d'autres ne jouent avec des dialogues bien écrits. Entre eux, il y a ce quelque chose d’impalpable, pas tout à fait de l’amour, pas vraiment de l’amitié, mais une entente muette que seule la fin du monde pourrait interrompre. Et Quentin Dolmaire, discret mais essentiel, comme un diapason à trois temps.
Ce qui frappe ici, ce n’est pas tant l’histoire — somme toute classique — mais la manière de la raconter. Piriou filme comme on écrit un poème en prose : avec des angles humbles, des lumières tendres, une attention rare à ce qui ne se dit pas. On sent l’héritage des humanistes discrets : un peu de Stéphane Brizé, une pincée d’Agnès Jaoui, l’ombre d’un Ken Loach en version lavande.
Certains spectateurs diront : « C’est lent. » Peut-être. Mais qui a dit que l’émotion devait arriver à la minute 12 comme dans une série Netflix ? Le rythme ici épouse les battements ralentis d’un cœur fatigué, pas la pulsation d’un écran qui clignote.
On y parle de mort, d’amour, de pardon, de mots qu’on n’ose plus dire, ou qu’on dit trop tard. Et pourtant, on ne ressort pas accablé. Un peu plus vivant, peut-être. Comme si le film avait juste glissé sa main dans la vôtre sans bruit. Ou posé une cuillère de confiture sur une tartine brûlée.
Créée
le 30 avr. 2025
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2 commentaires
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le 1 mai 2025
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le 30 avr. 2025
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Le road movie sur fond de handicap fonctionne bien, les personnages sont bien écrit, et surtout il faut saluer les performances des deux acteurs "handicapés", Julia Piaton et Quentin Dolmaire sont...
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le 2 mai 2025
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Paolo Sorrentino ... ce cher poète du spleen napolitain qui filme la vie comme un songe et les songes comme une publicité de parfum hors de prix. Avec Parthenope, il récidive, et le pire, c'est qu'on...
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le 13 mars 2025
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_______Pour le lecteur pressé, en moins de 3 minutes: https://youtu.be/EN8RljojZCE_______ Si non:The Insider… Un film d’espionnage signé Soderbergh. Une promesse d’intelligence, d’élégance, et –...
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le 13 mars 2025
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🔴Pour le lecteur pressé, en moins de 3 minutes : https://youtu.be/Vz9_aEPsJHo🔴 Pour découvrir ma critique vidéo complète, copier/coller "cinéma sans fard + Conclave" sur YouTube !👉 Et s'abonner à...
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le 28 févr. 2025
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