L’idée de départ du film est simple : c’est un hillbilly slasher inversé, c’est-à-dire que les tueurs habituels (les hillbillies consanguins psychopathes) sont en fait des gens tout ce qu’il y a de plus équilibrés et ce sont les étudiants qui ont un problème avec la violence et le meurtre. Du coup, pour que ça fonctionne (c’est-à-dire pour qu’il y ait un max de morts sanglantes), tout repose sur une série de coïncidences/malchances grosses comme une cabane au fond des bois, mais justement ! Le film sait qu’il est obligé de fonctionner comme ça et du coup joue à fond la carte de l’exagération. La fin est particulièrement claire là-dessus. Je ne veux pas la raconter, mais il y a une réplique-révélation qui est à mourir de rire et qui exprime parfaitement le message d’acceptation et d’aller au -delà des apparences du film.
Donc, un film qui part d’une idée drôle, qui l’exploite à fond et parfaitement bien et qui construit dessus au lieu de la laisser porter le film sans construire derrière. Une réussite.