Je n’ai pas vu beaucoup de bande annonce, parce que le peu que j’avais vu me donnait déjà envie. Le film croule sous les prix, Leonardo Dicaprio a d’ailleurs enfin eu son Oscar ! Et c’est tellement mérité !
Que dire ? Je n’ai pas été déçu du voyage. Si je n’avais pas été Charmé par Birdman d’Alejandro González Inárritu, je dois dire que The revenant m’a fait un l’effet inverse. Il est tout à la fois contemplatif et brutal, lyrique et viscéral, Même ma musique assez discrète joue un rôle important, tout comme les moments de silence dans cette forêt hostile.
Les mouvements de caméra, les cadrages, les angles de prise de vue tout est maîtrisé à la perfection. Dès le commencement avec la première attaque on est plongé dans le vif du sujet. J’ai vraiment eu l’impression d’être au cœur de l’action. La caméra s’est libérée de son axe sans pour autant donner cette impression de malaise ou de tremblotement qu’on a parfois avec la caméra à l’épaule. C’est fluide, le spectateur est emmené au cœur de l’action.
Je n’ai pas vu le temps er. Même avec les ages plus poétique, voir onirique mon attention est toujours en alerte. C’était pourtant pas facile sur 2h24 de film ! Mais c’est réussi. Bravo !
On pourrait dire que l’histoire en fait trop que ce n’est tout simplement pas possible de survivre comme le fait le héros. Sans doute. Mais j’ai plutôt vu ça comme une histoire qu’on se raconte au coin du feu et dont chaque narrateur en rajouterait un peu plus… pour pimenter le récit.
Leonardo Dicaprio est époustouflant, sa prestation est énorme on est loin du jouvenceaux de Titanic. Les autres acteurs ne sont pas en reste je pense surtout à Tom Hardy (Mad max). Mais aussi à Domhnall Gleeson (Ex Machina, Invincible), ou encore le jeune Will Poulter (Narnia, Le labyrinthe) on est loin du casse-couille dans Narnia.
J’ai adoré The revenant, je lui ai mis un 10/10 parce que je ne lui vois pas de défaut.