La réalisation de Dany Boyle à base de lens flare renforce le flou qui règne au sein de la mission mais finit par soûler rapidement en donnant l'impression de participer à une séance d'U.V.
Le huis-clos spatial est classiquement mené installant de petits conflits entre les membres de l'équipage jusqu'à la fin qui se transforme en véritable thriller hommage à Alien. D'autres références sautent aux yeux notamment celle avec 2001 et l'intelligence artificielle du vaisseau.
Le schéma du scénario reste conventionnel, soit un détournement de la mission principale, par des arguments fumeux, qui engendre une chaîne de problèmes fatals.
Chaque personnage devient de plus en plus déterminé à l'approche du soleil, Pinbaker a une aura quasi divine amplifiée par le hors-champ, les lens flare et le mystère qui entoure son comportement.
Le comportement de l'équipage justement est un peu trop psychotique pour être crédible, on ne confit pas l'avenir de l'humanité à des personnes instables qui font tellement d'erreurs qu'on se demande où elles ont été recrutées.