En période de COVID voir ce film est une vrai galère (pas merci le fait que les films étrangers restent que 2 semaines à l'affiche). Mais cette galère valait-elle la peine ? Eh bien, oui et non.
Mais commençons par le synopsis voulez vous ? 10 ans après la mort de John Kramer aka Jigsaw (ou Tueur au Puzzle par chez nous en VF) et juste après les événements de Jigsaw (le film cette fois), Ezekiel "Zeke" est un flic mis au placard après avoir dénoncé un flic ripou utilisant l'Article 8 de manière abusive.
Zeke étant aux affaires criminelles voit sa vie chamboulé par une scène de crime. Un policier corrompu, décédé, avec des spirales en signature. Pas de doute, on a affaire à un copycat de Jigsaw. Tout naturellement son nom est donc "Spirale" à ce nouvel antagoniste dans cet "univers".
Réalisé par Darren Lynn Bousman et écrit par les mêmes scénaristes que Jigsaw sur une idée de Chris Rock : rien ne va.
Enfaite je vais même développer, tous les problèmes de ce film sont "résolus" de manière magique par les dernières minutes du film. Le reste ? Des pièges redondant sur fond d'une enquête barbante.
Le génie du 1er Saw résidait dans ce contre-la-montre entre la police et ce tueur d'un nouveau genre.
Ici, l'enquête est limite mis au second plan. Vous avez payé pour un cliché de Saw ? En veut tu en voilà ! Gore inutilement avec des pièges comme déjà vu il me fait interroger sur pourquoi le film n'a pas pris la direction de Saw VI (nul à chier hein, mais au moins on avait pas le droit à une pseudo enquête.) ?
Remarque : La copie Wish de Jigsaw est censé être flic de formation selon le film. Pourquoi alors il mets en place alors dans le deuxième piège un piège sophistiqué ? Jigsaw était ingénieur, pas la copie. Petit manque de cohérence.
Le film est incohérent et gâche en une scène son plot-twist. Là où Wan avait caché un plan du piège à ours dans une scène pour faire deviner qui est Jigsaw au plus observateur, ici, le plot-twist de qui est le tueur est évident.
Et puis cette fin, mon dieu cette fin. Laissant une fenêtre ouverte à une suite à ce spin-off elle essaye de faire er toutes les incohérences et problème du film en une scène pour justifier de manière bancale.
C'est joli visuellement mais le scénario est un bond en 2006.
En conclusion, bah au moins y'a du Hip-Hop et Samuel L. Jackson avec Chris Rock. Si on a pas peur du nanard, on peut juste trouver ce film à peine divertissant.
Donc non ça en vaut pas la peine si on le voit sérieusement. Mais oui ça peut en valoir la peine si on cherche un nanard pour en rire un peu.
Cette licence mise tout sur le succès de ce film pour renaître alors : vivre ou mourir, vous devrez choisir public.