Houlala non merci.
C'est pas terrible. Trop de choses en même temps, trop de personnages, trop d'informations sur le futur, alors que tout aurait dû se dérouler dans cette prison virtuelle, un concept déjà bien ambitieux et suffisamment évocateur pour qu'il n'y ait pas à s'encombrer de davantage de détails sur cette société futuriste. Avec tout ça, le récit s'enlise, on ne profite de rien, on doit juste er un développement qui rappelle un gosse qui s'invente des histoires tout seul en jouant avec ses figurines, c'est-à-dire des idées spontanées, pas assez travaillées, qui font sourire, qui ne vont pas assez loin, qui sont abandonnées parfois trop vite au profit de quelques incohérences.
La mise en scène est un peu maladroite aussi ; on sent la volonté de faire comme les ricains, mais on sent le manque d'expérience, comme si la réalisatrice n'avait pas vraiment fait d'essai. Comme par exemple ce premier plan ou la belle Adèle se réveille et entre dans le champ de la caméra par le bord inférieur (autrement dit, elle était couchée en hors champ et elle se redresse pour que son visage apparaissent en gros plan), c'est un truc qu'on a déjà vu dans les films, ça marche bien... mais ici le timing n'est pas bon, même Adèle ne semble pas sûre d'elle en jouant la séquence, sa grimace est bizarre. C'est dommage parce que la réalisatrice a pu réunir deux talents actuels, deux actrices à la fois canons et hyper douées, et elle n'en fait rien de plus que ce qu'on verrait dans un direct to dvd avec Dolph Lundgren.
Bref, c'est pas terrible.