Deuxième volet des aventures musclées de Casey Ryback, Piège en haute mer remplace le navire du premier épisode par un train lancé à toute allure… mais ne change pas grand-chose à la formule. On retrouve tous les ingrédients habituels : des méchants bien caricaturaux, des explosions à gogo, et surtout un Steven Seagal imperturbable, qui dégomme méthodiquement tout ce qui bouge.
Le film ne cherche pas la subtilité, et il n’en a jamais prétendu. On est dans le pur actioner des années 90, avec ses codes assumés : héros invincible, dialogues minimalistes, et bastons bien orchestrées. Cela se regarde, pour peu qu’on soit dans le bon état d’esprit, même si l’ensemble sent clairement le réchauffé.
Parmi les points positifs, on retiendra surtout Tommy Lee Jones, qui semble s’am comme un fou dans son rôle de méchant déjanté. Sa prestation survoltée apporte un vrai plus à un film qui, sans lui, aurait été bien plus plat.
On pourrait chipoter sur la crédibilité du scénario, la direction artistique assez banale ou les personnages secondaires oubliables, mais Piège en haute mer n’est pas là pour ça. Il fait le job, sans éclat ni surprise, mais avec une certaine efficacité.
Un film d’action typique de son époque, pas inoubliable, mais pas désagréable non plus. Une suite qui s’appuie sur le minimum syndical… et un Seagal qui ne vacille jamais.