Mon Roi est une plongée intense et troublante dans les méandres d’une relation toxique. Maïwenn signe ici un film d’une vérité brute, où la ion se mêle à la douleur, où l’amour flirte dangereusement avec la dépendance.
Vincent Cassel est exceptionnel dans le rôle de Georgio, ce roi charismatique mais destructeur, capable de charmer et de blesser avec la même intensité. Emmanuelle Bercot, quant à elle, incarne Tony avec une fragilité et une force incroyables, nous faisant ressentir chaque étape de cette relation tumultueuse, de l’euphorie initiale jusqu’à la chute.
Le film ne cherche pas à enjoliver, il expose les blessures, les conflits intérieurs, et l’ambiguïté de l’attachement. C’est parfois dur à regarder, parfois bouleversant, mais toujours honnête. La caméra à l’épaule renforce cette sensation d’immersion, presque d’étouffement, dans l’histoire.
Mon Roi ne donne pas de réponses faciles, mais il invite à réfléchir sur l’amour, la souf, et le courage nécessaire pour se reconstruire. Un film puissant et douloureux, qui marque longtemps.