Pathos dégoulinant et paresseux

Film paresseux, le nouveau Ken Loach est tellement prévisible que les pérégrinations de ce menuisier sont inables. Moi, Daniel Blake est sans doute le plus mauvais films de Ken Loach, tant il se construit sur des schémas narratifs éculés, des personnages sans nuances, des situations apitoyantes, un regard actuel sur la société des plus simpliste. Il y a les bons et les méchants. Les gentils s’opposent aux méchants. Ni plus, ni moins. Un manichéisme inable qui empêche toute subtilité et enterre définitivement le film et nous propose des situations dégoulinantes et gênantes de pathos. Avec sa manière de manier les grosses ficelles pour la cause, on est très loin, de la force implacable et bouleversante de Sweet Sixteen ou de Kes.

4
Écrit par

Créée

le 7 nov. 2016

Critique lue 270 fois

TomSawyer1984

Écrit par

Critique lue 270 fois

D'autres avis sur Moi, Daniel Blake

Les arcanes du film social

Un atelier d’écriture de la salle communale de Newcastle. Table en formica, chaises décaties, des gâteaux secs, une fontaine et des gobelets en plastique. -Bon, on sait tous comment Ken fonctionne,...

le 29 oct. 2016

121 j'aime

32

Moi, Ken Loach....

Je vous demande pardon d'avoir décroché cette palme d'or qui aurait dû revenir à un véritable Artiste de l'esbroufe et de la pseudo subtilité niaise. Je m'excuse en m'aplatissant de vous avoir montré...

le 4 nov. 2016

79 j'aime

Un homme de coeur dans un monde de fou

La droiture. Voici le mot - au sens propre comme au sens figuré - qui vient à l'esprit pour qualifier le personnage de Daniel Blake. Car il n'est pas question pour ce menuisier au chômage en lutte...

Par

le 1 nov. 2016

75 j'aime

10

Du même critique

Le problème de l'énoncé

Roman, autobiographie, autofiction, oeuvre littéraire, ou sociologique? On est perdu. Je suis perdu. Un usage esthétisant d'une misère, un livre où est dépeint une population paupérisée au sens...

le 6 mai 2014

11 j'aime

2

Critique de La Jalousie par TomSawyer1984

Absolument décevant. Voici un film sans rythme qui manque désespérément de chair, dénué d'émotions. Les comédiens font le minimum syndical dans une succession de séquences creuses ou bien pas...

le 29 nov. 2013

8 j'aime

True "Déception".

Le jeu de Matthew McConaughey est aussi varié que celui d'une enclume, prenant un accent de red neck ridicule ; il court, il court, tend les bras vers les statuettes le Matt, assoiffé de...

le 21 avr. 2014

7 j'aime